Publié dans Politique

Lalao Ravalomanana - Bilan d’un mandat cauchemardesque pour les Tananariviens

Publié le dimanche, 25 août 2019

Le constat d’échec total de Lalao Ravalomanana à la tête de la Commune urbaine d’Antananarivo est sans équivoque. Ordures entassées, malgré tout, l’ancienne Première Dame et son équipe continuent dans leur lancée et semblent balayer toute volonté de rectifier leur tir. A près d’un mois avant la fin de son mandat, la magistrate de la ville persiste à utiliser ses dernières cartes pour récolter le maximum d’argent sur le dos de la municipalité. Une manœuvre qui vise, sans nul doute, à préparer la prochaine campagne électorale pour les municipales.
En ce moment, les nouveaux box commerciaux pullulent à chaque coin de rue. Du côté de Besarety, par exemple, sitôt les travaux de réhabilitation de l’axe routier ont été achevés que la CUA commence déjà à tracer des places pour les marchands au bord de la rue. Pas plus tard que la semaine dernière, le traçage d’une ligne jaune faisant office de marquage au sol du côté de Behoririka pour limiter le lieu autorisé aux marchands ambulants sur les trottoirs a suscité la consternation des citoyens sur les réseaux sociaux. Par conséquent, les piétons sont les plus lésés dans l’histoire car ne disposent que d’un petit espace pour traverser. « Les piétons devront donc voler », a commenté ironiquement un internaute sur la page officielle du service communication de la CUA.


Une ville en mille …morceaux
Echouant dans sa principale mission de régler le problème de gabegie causée par la recrudescence des marchands ambulants, l’équipe de Lalao Ravalomanana n’a pas trouvé mieux que de poser de simples délimitations. Par cette mesure, la CUA cautionne ainsi le règne de l’illégalité en toute aisance. Faut – il pourtant rappeler que dans ses promesses de campagne loufoques, le couple Ravalomanana avait garanti qu’il suffit de siffler pour que les aides financières arrivent de toutes parts pour assurer un développement « rapide et durable » de la Capitale. Ce n’en fut pourtant pas le cas. Celle considérée comme une mère pour ses électeurs de par son appellation de « Neny », s’est malheureusement transformée en vilaine marâtre qui malmène la Ville des mille comme bon lui semble. Les bords des rues de la ville sont divisés en mille morceaux et vendus aux plus offrants. Les principes d’urbanisme sont mis aux oubliettes.
Force est de constater que la population tananarivienne n’aura plus rien à attendre des dirigeants municipaux. D’ici la fin de mandat effective de Lalao Ravalomanana, le cauchemar continue. Tans pis pour ceux qui comptent encore donner leurs voix au candidat du « Tiako i Madagasikara ».
La Rédaction

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Editorial

  • Et les taxis-bicyclettes ?
    Le conseil municipal de la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) offre un cadre légal aux taxi-motos à Tanà-Ville. Après avoir agi dans l’illégalité pendant au moins quatre ans, les professionnels de transport sur « deux-roues » ont finalement obtenu gain de cause. Les mesures de confinement décrétées en raison de la pandémie de Covid 19 en 2020 donnaient naissance à un nouveau mode de transport de passagers et de bagages plus pratique. Les transports en commun, pénalisés par les codes de conduite sanitaires, devaient céder la place aux déplacements individuels. La mesure implacable de confinement empêchant de se déplacer physiquement et en groupe donne lieu aussi à un nouveau mode de commerce : la vente en ligne et livrée à domicile.

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