Publié dans Politique

Football malagasy - Raoul Arizaka Rabekoto, le nouveau patron !

Publié le dimanche, 25 août 2019

Il a fallu aux dirigeants du ballon rond malagasy deux bonnes années  pour élire le successeur d’Ahmad à la tête de la fédération nationale. Les 22 présidents des ligues régionales ont jeté leur dévolu sur un ancien de la maison du football à Isoraka, Raoul Arizaka Rabekoto. Ce dernier qui n’est autre le 2e vice-président du comité exécutif présidé  par Ahmad a été propulsé président de l’association nationale, samedi à Toliary. Ancien Dg de la CNAPS, Raoul Arizaka Rabekoto  a raflé 15  sur les 22 voix exprimées au second  tour et ce face à  Hery Rasoamaromaka. C’est sous l’ère de Raoul  à la CNAPS que la section football de cette dernière renaissait de ses cendres et titillait avec les grands clubs de Madagascar. Une année après sa renaissance, la Cnaps Sport remportait déjà des titres tant au niveau régional que national. Cette appartenance à la Cnaps  sport constituait l’une des grandes raisons de l’échec de sa première tentative de briguer la présidence de la fédération nationale en 2010. Pour certains, le fait de diriger un club n’est pas compatible à une place importante dans la haute sphère dirigeante du football. Aujourd’hui, libéré de son poste de directeur général de la CNAPS et affranchi, en principe, de son statut au sein de la Cnaps sport football, Raoul Arizaka Rabekoto a été choisi par la majorité des ligues pour diriger le football malagasy.

 

Désormais, il devra s’atteler, non plus au développement du ballon rond local mais à l’épanouissement de la discipline qui a bénéficié d’un coup de pouce exceptionnel des Barea de Madagascar à la CAN 2019. Une personnalité ayant vécu plus de deux décennies dans le milieu, le nouveau président de la fédération, gageons-le, va profiter de cette aubaine pour dynamiser la discipline, notamment au niveau international. Et sur ce point, il a de la chance d’avoir un ancien collègue à la tête de la Confédération Africaine en l’occurrence Ahmad qui, certainement aura une oreille attentive. Ahmad qui, interrogé hier, a félicité le président élu et attend de lui la continuité de la collaboration  avec la CAF. « C’est le choix des présidents de ligue qu’il faut respecter. Si la majorité l’a choisi, c’est qu’il est le meilleur des cinq prétendants. Un nouveau cycle s’ouvre maintenant au football malagasy »,  termine Ahmad avant de souhaiter pleine réussite à son successeur.
 Rata

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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