Près d'un mois plus tard, Mbola Rajaonah fut rejoint par le dénommé Eddy, un opérateur connu comme étant un grand trafiquant de bois précieux. Ce qui lui a d'ailleurs valu son surnom d' « Eddy bois de rose ». Il a été épinglé pour plusieurs dossiers dont une affaire qui remonte en 2014 concernant l'exportation illicite de 6.000 rondins de bois de rose. A cela s'ajoutent, les 10 militaires arrêtés pour le meurtre de trois personnes à Antanifotsy ou encore le leader du parti « Za Gasy » incarcéré depuis le mois de mai dernier suite au meurtre d'un jeune à la journée des élections législatives.
Comme le dit l'expression malagasy « ny ela maharay roa » (NDLR : le temps suffit à unir deux personnes), ce rassemblement de frustrés pourraient représenter un danger pour le régime. En effet, au fur et à mesure de se côtoyer entre les quatre murs de la prison, ces personnalités pourraient étendre leur conversation vers des sujets plus « importants ». Il n'est plus à rappeler que les projets les plus maléfiques peuvent naître dans des endroits comme les prisons. Ainsi, la perspective d'une séparation de ces individus devrait sérieusement être étudiée… à titre préventive.
La Rédaction