Publié dans Politique

Course à la Mairie d’Antananarivo - Ravalomanana infantilise le candidat du TIM

Publié le dimanche, 20 octobre 2019

Début de la comédie. Quelques jours après son retour de l’étranger, le candidat du Tiako i Madagasikara à la course à la Mairie d’Antananarivo, Tahiry Ny Rina Randriamasinoro,  a effectué un petit tour dans certains  quartiers de la Capitale, notamment d’Anosibe dans le quatrième Arrondissement. Une démarche tout à fait naturelle pour un candidat. Mais le ridicule c’est le comportement de son mentor, Marc Ravalomamanana, qui l’a accompagné durant cette pré-campagne.  Au lieu de mettre en avant le porte-fanion de son parti à la course à la municipalité de la Capitale, l’homme a trusté le devant de la scène. Il a préféré faire parler de lui, plutôt en mal qu’en bien d’ailleurs. L’ancien Chef de l’Etat, comme à son habitude, a montré qu’il n’a rien perdu de son caractère dominateur à l’endroit des collaborateurs. « On lui fera régler cela plus tard », a notamment lancé le président national du TIM à des commerçants qui exposaient leurs soucis. Marc Ravalomanana a par ailleurs traité comme un moins que rien le candidat du TIM, en faisant notamment boire de la tisane traditionnelle au candidat de son parti TIM, comme s’il s’agissait d’un enfant. 

Et comme à son habitude, l’ex-Chef d’Etat s’est permis de tutoyer tout le monde, et en particulier Tahiry Ny Rina Randriamasinoro. Le fait de rabaisser de la sorte ses interlocuteurs est un trait de caractère propre à Ravalomanana. Il a cette fâcheuse manie de se permettre des familiarités, notamment des tutoiements en public à ses collaborateurs. D’anciens ministres et des officiers supérieurs peuvent témoigner du fait. Beaucoup opinent pourtant que c’est cette attitude méprisante de Ravalomanana qui lui valurent de se mettre à dos une partie de l’Armée. Marc Ravalomanana n’hésitait pas en effet à confier aux militaires des tâches avilissantes, ou à tout le moins, qui ne correspondaient aucunement aux missions d’un militaire. Nombreux ont encore en mémoire le fait, par Marc Ravalomanana, d’avoir confié la garde des vaches laitières de Tiko à des soldats…
La Rédaction

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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