Publié dans Politique

Echauffourées à Ambohitrimanjaka - Le gendarme blessé toujours entre la vie et la mort

Publié le lundi, 21 octobre 2019

L’état du gendarme stagiaire gravement blessé à l’issue de son agression par des émeutiers anti-Tana Masoandro, jeudi dernier à Ambohitrimanjaka, reste stationnaire. C’est du moins ce qu’a avancé une information de la Gendarmerie. Cependant, une source hospitalière de l’HJRA parle d’une très légère amélioration de l’état de la victime. D’après la directrice d’établissement, la professeure Olivia Rakoto Alison, la victime qui est admise au service de la réanimation médicale, a retrouvé sa faculté psychomotrice mais son état reste stationnaire. « On a dû lui faire une ponction pour enlever un caillot de sang mais aussi pratiquer une mini-ouverture sur le crâne pour réduire la pression liée à un traumatisme sévère », explique-t-elle.

 

Sur les quatre autres gendarmes victimes, l’un d’eux a souffert d’une fracture à la jambe. Ces derniers sont actuellement tirés d’affaire par rapport à leur premier compagnon. Là encore, le secrétaire d’Etat à la Gendarmerie n’a pu s’empêcher d’adresser ses remerciements au personnel médical de l’HJRA.

La victime qui travaille en tant que stagiaire au sein du groupement de Gendarmerie d’Analamanga, a été élevée au rang de gendarme de 2e classe et il aura une prime de bravoure. Le SEG a parlé aussi d’une agression en réunion pour qualifier l’affaire. Un habitant d’Ambohitrimanjaka figure parmi aussi les blessés. Ce dernier a eu également une fracture en faisant une chute lorsqu’il a voulu prendre la fuite au plus fort moment des échauffourées.

Depuis février dernier, des primes de bravoure et des bonifications d’ancienneté en port de grade ainsi que des avancements exceptionnels ont été accordés aux gendarmes considérés comme les plus courageux

Parallèlement à cela, les 10 personnes impliquées dans son agression ont été déférées au Parquet d’Anosy, hier. Tard dans la soirée, l’audition des suspects par le juge d’instruction  s’est encore poursuivie, selon une source auprès de la section de recherche  criminelle de la Gendarmerie. Après leurs arrestations par le groupement d’Analamanga jeudi soir, la SRC de Fiadanana a alors pris la relève pour l’enquête préludant à ce déferrement d’hier soir.

Franck R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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