Publié dans Politique

Diplomatie - Raffermissement des relations sino-malagasy

Publié le mardi, 05 novembre 2019

La vice- première ministre de la République populaire de Chine, Sun Chunlan, est depuis deux jours sur le territoire malagasy. Une visite qui rentre dans le cadre d’un séjour sur le continent africain et qui doit l’emmener prochainement en Namibie et au Ghana. A la tête d’une importante délégation, elle a été reçue par le Président de la République de Madagascar, Andry Rajoelina, hier dans la fin de l’après-midi au Palais d’Etat d’Iavoloha. Une rencontre à laquelle ont participé de nombreux membres du Gouvernement malagasy et qui fait suite notamment à des rencontres avec de hauts responsables gouvernementaux malagasy. La rencontre sera focalisée sur le renforcement des relations entre les deux pays et l’amélioration des échanges sino-malagasy, notamment dans le secteur économique. Les liens historiques entre Madagascar et la Chine datent de 47 ans.

Des liens amenés à se renforcer le climat d’apaisement actuel  prévalant dans la Grande-île ainsi que le développement économique du pays qui sont des facteurs favorables à l’épanouissement de ces relations. Et ce, même si la Chine est déjà le premier partenaire commercial de Madagascar à l’heure actuelle. Les relations entre les deux pays sont marquées du sceau du respect de la souveraineté. La Chine est toutefois un partenaire stratégique de Madagascar. La Grande-île fait des efforts pour rattraper le retard de développement accumulé depuis 58 ans, par la mise en œuvre de l’Initiative pour l’Emergence de Madagascar. Il est important que Madagascar utilise sa position géographique en tant que portail d’Afrique et de l’océan Indien, d’après la vice-première ministre chinoise. Le défi est, selon elle, l’industrialisation et l’électrification. L’objectif de Madagascar est de parvenir à l’autosuffisance alimentaire par l’augmentation de surface cultivable. L’atteinte de ces objectifs de développement nécessiterait ainsi des infrastructures de transport telles que les lignes ferroviaires et les autoroutes. Des secteurs dans lesquels l’expertise chinoise pourrait aider Madagascar.
La Redaction

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Editorial

  • Signal fort (III) 
    Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité. Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en…

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