Publié dans Politique

Tension politique et santé publique - Mialy Rajoelina apporte fraîcheur et assurance

Publié le lundi, 02 décembre 2019

Épanouie, engagée, à l'aise notamment en compagnie des enfants. Des photos de la Première dame et non moins présidente fondatrice de l'association Fitia circulent sur la toile depuis la semaine dernière. Des images à la fois symboliques et expressives, montrant l'engagement de la Première dame en faveur des enfants et des femmes. Simple mais classe, Mialy Razankadisa Rajoelina, l'épouse du Président de la République de Madagascar, a su conquérir non seulement ses protégés mais aussi toute la population. Ses apparitions et multiples interventions, avec l'association Fitia et ses partenaires dont le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA), depuis fin novembre jusqu'à maintenant, semblent réussies.

Les feedbacks émanant des bénéficiaires des actions ainsi que des autres, même ceux du camp adverse, restent positifs. « La Première dame apporte fraîcheur et tendresse, et ce naturellement, face à la tension politique engendrée par les élections communales. Personnellement, je la félicite et l'encourage dans ses démarches et engagement en faveur des plus vulnérables. Elle redore l'image de son mari et du régime actuel », s'exprime Njato R., responsable auprès d'une société œuvrant dans l'offshore qui se positionne comme un simple citoyen. La plupart des habitants partagent cet avis, en louant les actions de la Première dame.

Des parents plus rassurés

L'inauguration d'un centre spécialisé dans la lutte contre la violence basée sur le genre a été la première action entreprise par Mialy Rajoelina, dans le cadre du lancement des 16 jours d'activisme le 26 novembre dernier. Les interventions se sont ensuite enchaînées par la distribution de compléments alimentaires pour des milliers d'élèves inscrits dans 10 écoles primaires publiques d'Antananarivo. L'objectif étant de renforcer la lutte contre la malnutrition, notamment en milieu scolaire. L'apprentissage de la langue française et celle malagasy, à travers l'usage de dictionnaire et l'octroi de cours, a également été appuyé au niveau de ces établissements. A cela s'ajoute la remise de fournitures scolaires aux élèves, pour le plus grand plaisir des parents.

Par ailleurs, la Première dame apporte de l'assurance quant à la vaccination des enfants, notamment face à la réticence des parents devant les rumeurs. « Je suis une mère de famille. La vaccination a assuré l'une des importantes étapes du développement de mes trois enfants. Aujourd'hui, je peux vous affirmer que celle-ci a amplement contribué à leur bien-être », a-t-elle confié vendredi dernier lors de l'inauguration d'un centre de vaccination à l'hôpital mère-enfant d'Ambohimiandra.

« Mialy Rajoelina n'a pas manqué d'encourager les parents et les mères de famille, comme moi, de faire vacciner les enfants auprès des formations sanitaires, d'autant plus que les vaccins sont administrés gratuitement à Madagascar. Auparavant, j'étais méfiante quant aux campagnes de vaccination successives comme le cas en 2017 et 2018, mais les propos de la Première dame m'ont rassurée. Désormais, je n'hésiterai plus à ouvrir ma porte aux agents communautaires dépêchés pour la vaccination de mes enfants », fait part Volasoa A., mère de famille habitant à Anosimasina Itaosy. Quoi qu'il en soit, les messages sont passés avec les propos et déclarations ainsi que les images reflétées par la Première dame, dans chacune de ses apparitions en public…

P.R

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Editorial

  • Signal fort (III) 
    Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité. Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en…

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