Publié dans Politique

Assainissement de la liste électorale - Une affaire de tout un chacun

Publié le lundi, 02 décembre 2019

La révision de la liste électorale par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a débuté le dimanche 1er décembre 2019. Cette révision requiert le concours de tout un chacun, de tous les acteurs politiques afin que cette liste soit assainie et à jour avant la tenue des prochaines élections.

 

La révision annuelle de la liste électorale a débuté le dimanche 1er décembre 2019. A compter de cette ouverture, chaque citoyen ayant 18 ans révolu a le devoir de se faire inscrire sur cette fameuse liste, le registre où est inscrit le nom de ceux qui sont aptes à voter le jour du scrutin. Les électeurs aptes à voter mais qui n'ont pas pu le faire lors des élections communales et municipales, à cause de diverses anomalies,  peuvent également le faire.

Cette liste électorale est importante dans le processus électoral. D'ailleurs, les partis politiques ne manquent pas à chaque élection de pointer du doigt la commission, en arguant diverses anomalies, des rajouts ou des absences, des doublons ou des triplons. Et à chaque fois, ils sautent sur l'occasion, surtout lorsque le verdict du vote ne vire pas en leur faveur. Tel est le cas du président du TIM ou du MTS, lors des dernières élections communales et municipales.

Pourtant, en période d'ouverture de la liste, comme c'est le cas actuellement, les partis politiques doivent remplir leur fonction d'éducateur électoral, en commençant par les militants en leur sein. Tout parti politique régulièrement inscrit sensibilise ses militants à s'inscrire et vérifier leurs noms, tout en incitant les électeurs à lui emboîter le pas. Une manière également pour les partis politiques de lancer un clin d'œil à l'endroit des électeurs, se préparant ainsi à l'avance pour les futures élections et se positionnant en tant qu'alternative.

Quoi qu'il en soit, les organisations de la société civile ont également leur part de responsabilité dans cet assainissement de la liste électorale. Plus proche des électeurs, entre les politiques et les citoyens, elles ont le devoir de sensibiliser et d'inciter les électeurs à effectuer ce devoir citoyen. D'ailleurs, ces organisations de la société civile bénéficient de nombreux soutiens financiers de la part des bailleurs à cet effet. De cette manière, ces organisations ne pourront s'en prendre qu'à elles-mêmes, à reconnaître leurs torts, avant de lancer à tout vent l'opprobre sur la commission en charge de l'organisation ou du régime en place.

L'arrêtage provisoire de la liste électorale aura lieu le 28 février 2020. Après cet arrêtage provisoire, les électeurs auront 20 jours pour vérifier leurs noms sur la liste. Une fois ces 20 jours écoulés, l'arrêtage définitif aura lieu le 15 mai 2020. Cette vérification de nom sur la liste électorale est un devoir dont il revient à tout un chacun d'accomplir.

Fil infos

  • Porte-parole du Gouvernement - Pas de troisième mandat à l’ordre du jour actuel du Président
  • Propagation de fausses nouvelles - Un acte de kidnapping à Saririaky, la rumeur d'une répression démentie
  • Loi sur la castration - Les violeurs d’enfants subiront la sanction la plus sévère, réitère le Chef de l’Etat
  • Actu-brèves
  • Délestages intempestifs à Antananarivo - Les centrales solaires d’Ampangabe et Ambatomirahavavy bientôt opérationnelles
  • Dépenses publiques - De l’université au Mondial de pétanque, l’Etat mise sur l’éducation et le sport
  • Dernière heure - Le DG de l’ACM limogé
  • Assemblée générale de l’ONU - Madagascar prépare sa vision du « Mieux ensemble »
  • Sous Rajoelina - 200 000 enfants supplémentaires scolarisés à Madagascar
  • Réunion de travail avec le FMI - Le Président Rajoelina plaide pour des réformes favorables aux Malagasy

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Et les taxis-bicyclettes ?
    Le conseil municipal de la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) offre un cadre légal aux taxi-motos à Tanà-Ville. Après avoir agi dans l’illégalité pendant au moins quatre ans, les professionnels de transport sur « deux-roues » ont finalement obtenu gain de cause. Les mesures de confinement décrétées en raison de la pandémie de Covid 19 en 2020 donnaient naissance à un nouveau mode de transport de passagers et de bagages plus pratique. Les transports en commun, pénalisés par les codes de conduite sanitaires, devaient céder la place aux déplacements individuels. La mesure implacable de confinement empêchant de se déplacer physiquement et en groupe donne lieu aussi à un nouveau mode de commerce : la vente en ligne et livrée à domicile.

A bout portant

AutoDiff