Publié dans Politique

Fleury Rakotomalala et Fanirisoa Ernaivo - Leurs dérives hystériques plombent l'aile de l'opposition

Publié le mardi, 10 décembre 2019

Rien que les 4 derniers jours, par deux fois, les activistes de l'opposition ont incité la population à descendre dans la rue pour manifester de diverses manières contre le pouvoir en place. A chaque fois, ce fut un flop retentissant. Si les citoyens malagasy, fussent-ils de l'opposition, ont répondu par le mépris à ces sollicitations, c'est qu'ils ont en horreur ceux qui en sont les auteurs.

 

Samedi dernier, appel a été lancé à la population de sortir dans la rue en se munissant de tout ce qui peut faire du bruit et de s'en servir à 11 heures tapantes. A l'heure H, si ce n'étaient les irréductibles du TIM qui ont investi l'étroite cour de leur QG de Bel-Air, les citoyens de la ville d'Antananarivo ont vaqué le plus normalement du monde à leurs occupations habituelles du week-end. Dans tous les cas, de tintamarres de couvercles de marmite et de coups de sifflet, il n'y a point eu. Encore moins de rassemblements, massifs ou non, sur la voie publique.

Avant-hier lundi, le nommé Fleury Rakotomalala récidiva en appelant les automobilistes à actionner leur avertisseurs, toujours à 11 heures précises, « en guise de protestation contre la dictature », selon ses propres dires. Mal lui en a pris car l'appel, lancé sur facebook, a été abondamment raillé après qu'il n'a eu pratiquement aucun écho auprès des destinataires. En effet, le concert de klaxon sollicité brilla par son…silence, faute de musiciens. Par le passé pourtant, ce genre de moyen d'expression avait eu un franc succès, notamment à Antananarivo, et c'est sans doute la raison pour laquelle le sieur Fleury a voulu le rééditer. Seulement pour cette fois-ci, aussi bien la cause que l'initiateur n'ont visiblement pas convaincu la population.

Il faut savoir que deux personnages se distinguent particulièrement ces derniers temps par leurs agissements incitant la population à la rébellion et par la virulence de leurs propos à l'encontre du pouvoir en place. A savoir, le nommé Fleury Rakotomalala ci-dessus et l'ex-magistrate Fanirisoa Ernaivo. Ils ont pour points communs d'une part, d'être établis tous les deux en France et d'autre part, d'agir à partir des réseaux sociaux. Dernièrement, ils ont été vus pour la première fois ensemble lors d'un micro-rassemblement de la diaspora anti-régime en France, confirmant ainsi la rumeur qui circulait depuis peu sur leur collusion et leur front commun contre le pouvoir en place.

Deux alliés au passé sulfureux

Pour ce qui est de Fleury Rakotomalala, il est connu pour les diatribes qu'il ne se lasse pas de déverser sur l'actuel régime en général et sur Andry Rajoelina en particulier. Comme s'il n'a rien d'autres à faire dans sa vie active, l'homme prend beaucoup de son temps à pérorer en direct sur Facebook dans des interventions atteignant parfois deux tours d'horloge. Dans ses vidéos, il évacue le fruit de ses masturbations intellectuelles sur tout et sur rien, pour mettre sur le dos de l'actuel Chef de l'Etat tous les crimes et délits possibles et imaginables. Des accusations sans fondement qui, au final, ne peuvent que prendre l'allure de papotage de bas étage.

En ce qui concerne Fanirisoa Ernaivo, elle s'est illustrée par les propos particulièrement vindicatifs qu'elle a émis en public l'année dernière à l'encontre des Forces de l'ordre. Ce qui lui  a d'ailleurs valu d'être suspendue puis radiée du corps de la Magistrature. Apparemment, la dame n'a rien perdu de sa causticité puisque, dans une récente intervention sur Facebook, elle a proféré des accusations nullement voilées et nominatives à l'encontre des responsables de la CENI. Une légèreté condamnable de la part de cet ancien substitut du Procureur qui, en tant que tel, n'est pas sans savoir que de tels propos, basés seulement sur des on-dit, peuvent se retourner contre son auteur. Dans tous les cas, l'ex-bourreau de Claudine Razaimamonjy et non moins ancienne présidente du Syndicat des magistrats de Madagascar a déjà perdu toute crédibilité auprès de l'opinion publique depuis son dérapage verbal contre la Police nationale.

En exil volontaire pour des raisons qui les concernent, Fleury Rakotomalala et Fanirisoa Ernaivo croient pouvoir s'attaquer au pouvoir en place en surfant sur l'opposition. Une opposition qui voit ainsi ses ailes plombées par ces deux alliés au passé sulfureux, dont les dérives hystériques font fuir, au lieu d'attirer du monde. Les bides de samedi et lundi derniers relatés ci-dessus en sont la preuve.

La Rédaction

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Editorial

  • Code de la … rue !
    Nos confrères et consœurs qui font et refont le tour de la ville afin de glaner des informations vraies et en direct ont fait de l’amer constat : il n’y a plus de loi à Antananarivo, pas de code d’hygiène, pas de code la route. Il n’y a que la loi de la rue qui tient ! La population vit sous la loi des barrages. En effet, les barrages font la loi partout ! Des barrages érigés par les Forces de l’ordre afin de limiter strictement l’accès sur certains sites jugés hautement sensibles, interdits au public comme celui de la Place de l’indépendance populairement nommé « Place du 13 mai ». L’objectif évident étant pour les FDS de garantir au mieux l’ordre public et pour les tenants du régime en place de s’assurer le maximum de sureté pour la stabilité. Pour leur part, les grévistes et les manifestants de rue…

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