La FJKM, à travers une déclaration de son président Irako Ami Andriamahazosoa, se positionne face au débat autour de l’homosexualité. Elle n’exclut pas les homosexuels tout en les protégeant mais n’accepte pas le mariage pour tous. Une position rejoignant cette loi votée par le Parlement.
Positionnement. La FJKM se positionne face au débat enflammant la société à propos de la loi sur les violences basées sur le genre (VBG). La position de cette église est claire sur ce sujet brûlant si on se réfère à la déclaration de son président : « L’église respecte le choix des homosexuels, ne les juge pas et ne les exclut pas. Elle souligne qu’en persistant sur cette voie, les homosexuels n’hériteront pas le royaume de Dieu ».
En n’excluant pas les homosexuels de sa communauté, le FJKM en particulier et les églises chrétiennes, en général, contribuent ainsi à la protection de cette minorité qui dès fois sont victimes des « vindictes » des gens normaux. Cette protection des homosexuels prônée par la FJKM rejoint ainsi l’esprit de la loi sur les VBG votée par les deux Parlements. Cette dernière qui ne remet pas en cause en un cas le mariage qui est « l’union d’un homme et d’une femme », d’après la loi malagasy. En effet, contrairement aux fausses idées véhiculées par les politiciens en manque d’audience, le régime actuel a déclaré urbi et orbi qu’il n’a pas l’intention de légaliser le mariage entre deux personnes de même sexe, ni aujourd’hui ni demain. Sur ce point également, l’Etat et les églises chrétiennes sont ainsi sur la même longueur d’onde.
La FJKM rappelle l’article 74 de son règlement intérieur qui stipule que « l’église n’accepte pas comme mariage l’union d’un homme et d’un homme, l’union d’une femme et d’une femme ». Elle enchaîne pour rappeler une recommandation issue du 17ème synode de Manakara, au mois de mai 2018, qui affirme que « le christianisme et la franc maçonnerie sont incompatibles, le christianisme et l’homosexualité sont incompatibles ». Cette église termine par la position du FFKM issue de la rencontre de Tsiroanomandidy, au mois de novembre 2018, affirmant que « le mariage entre deux personnes du même sexe est un pêché ».
Boaza