Publié dans Politique

Maison centrale d’Antanimora - Près de 400 détenus graciés, libérés de suite

Publié le vendredi, 03 janvier 2020

Application depuis hier. Quelques détenus de la maison centrale d’Antanimora ont pu sortir de la prison, quelques jours après l’annonce des mesures de grâce présidentielle et de remise de peine. Celles-ci s’appliquent aux prisonniers jugés et dont les peines sont déjà prononcées. « Plus de 1000 détenus bénéficient de ces mesures, dont près de 400 seront aussitôt libérés. L’on a juste attendu la sortie de la circulaire d’application émanant du ministère de la Justice pour lancer les procédures de libération. Puisque cette circulaire est disponible depuis cet après-midi, nous avons immédiatement passé à la mise en liberté des détenus dont le reste des peines sont couvertes par la grâce présidentielle », a informé hier Tahiana Rakotonanahary, chef d’établissement d’Antanimora. « Incarcéré depuis septembre 2019, un détenu sanctionné de 6 mois d’emprisonnement ferme sera immédiatement relaxé  puisque la grâce présidentielle lui accorde 3 mois de remise de peine. Chaque prisonnier connaît sa peine capitale et le nombre de jours qu’il a déjà passé en prison, ce qui facilite le calcul », a ajouté ce contrôleur d’administration pénitentiaire. Les détenus libérés se composent de mineurs, jeunes, hommes, femmes et personnes âgées.

Des familles impatientes…

Forte affluence depuis le premier Jour de l’an. Bon nombre de familles des détenus d’Antanimora y sont venues non seulement pour rendre visite à leurs proches mais surtout pour demander des informations aux responsables concernant la grâce présidentielle. « Nous avons dû leur expliquer les procédures à suivre avant toute mise en liberté, notamment l’attente de la circulaire d’application. Mais avant cela, nous avons fait le tour des quartiers pour informer les détenus de l’existence de la grâce présidentielle et d’expliquer les procédures d’application », fait part le chef d’établissement pénitentiaire d’Antanimora. Pour leur part, tous les personnels de cette prison se sont apprêtés à l’application des mesures depuis quelques jours. Aussi, la maison carcérale a déjà reçu des matériels pour ce faire, dont les fournitures de bureau et encres afin de faciliter la préparation des dossiers des détenus.

Pour information, la mise en œuvre des mesures de grâce présidentielle et de réduction de peine allège la surpopulation carcérale flagrante. Pour Antanimora, Plus de 4000 détenus y sont recensés actuellement, alors que sa capacité d’accueil étant d’environ 1000 prisonniers.
Patricia Ramavonirina

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Editorial

  • Mission délicate !
    Le second round de la négociation entre la France et Madagasikara sur les îles Eparses devait débuter à Paris dans la journée d’hier 30 juin 2025. La première étape de la rencontre entre les deux délégations avait eu lieu à Antananarivo en 2019, au Palais de Premier ministre à Andafiavaratra, tout juste en début du premier mandat de l’actuel Chef d’Etat Rajoelina Andry, et réélu pour un second mandat en 2023. La délégation malagasy conduite par la ministre malagasy des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika, composée de huit membres, devait rejoindre la capitale française pour être présente au rendez-vous fixé. Huit membres, des experts dans leur domaine respectif, qui ont la lourde tâche de présenter et défendre la cause nationale sur les îles Eparses. Madagasikara revendiquait depuis toujours du moins depuis la Deuxième République, la souveraineté de la Grande île sur ces « îles » tant convoitées et objet de discorde…

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