Publié dans Politique

Sos Karenne Ramarijaona - Que Ny Rado Rafalimanana cesse de mentir!

Publié le mardi, 28 janvier 2020

Choquée. La famille de Karenne Ramarijaona l'est suite aux propos de Ny Rado Rafalimanana rapportés par la presse hier concernant Karenne Ramarijaona. Orpheline, elle a besoin d'une transplantation rénale à effectuer en dehors des frontières malagasy, plus précisément en Inde. En 2017, elle et son frère avec l'appui d'une association ont lancé un SOS sur les réseaux sociaux et à travers la presse malagasy afin de réunir les fonds nécessaires à savoir les frais de transport aérien, l'hospitalisation, l'opération et bien d'autres… Des gens de bonne volonté se sont manifestés en apportant leur modique contribution mais la somme souhaitée est loin d'être atteinte. 

En pleine campagne électorale des présidentielles, Ny Rado Rafalimanana entre dans la danse et promet à la famille de Karenne Ramarijaona de prendre en charge toutes les dépenses nécessaires à l'évacuation sanitaire en Inde. Il a poussé le luxe jusqu'à exhiber Karenne Ramarijaona, sur civière, au Palais des Sports à Mahamasina pour une soi-disant levée de fonds lors d'une manifestation sportive que Ny Rado Rafalimanana avait organisée avec ses amis étrangers. « Même le paiement de l'ambulance médicalisée louée pour emmener ma sœur de l'hôpital au Palais des sports n'a pas été effectué par Ny Rado Rafalimanana comme il l'avait promis » révèle l'unique frère de Karenne, très remonté par cette déclaration de celui qui a exploité médiatiquement sa sœur. Et pourtant, confie-t-il, nous avons déjà effectué les démarches nécessaires pour la transplantation et avons trouvé un  donneur compatible qui n'est autre qu'un membre de famille. « Nous récusons ainsi la déclaration de Ny Rado Rafalimanana affirmant qu'il voulait nous aider mais c'est la croyance de la famille qui est contre la greffe d'organe. Du n'importe quoi ! » fulmine ce proche de Karenne Ramarijaona qui, jusqu'à maintenant, sollicite l'aide des gens de bonne volonté non seulement pour son évacuation à l'extérieur mais également pour son traitement à Madagascar. 

Elle qui, en attendant la transplantation, se trouve dans l'obligation d'effectuer trois dialyses par semaine en plus des autres radiologies et examens utiles à son suivi médical. « La fratrie n'a plus les moyens financiers pour assurer les frais médicaux. Elle lance ainsi un appel à tous de lui venir en aide », lit-on sur la dernière publication page facebook de l'association « Antso Vonjy ho an'ny Hafa » et datée en début de ce mois en cours. Cette association qui, à part celui de Karenne, s'occupe également plusieurs cas de personnes en détresse.

Le frère de Karenne craint que la dernière sortie médiatique de Ny Rado et ses propos risquent de refroidir les gens à aider sa sœur. En nous balançant la vérité, il martèle que celui qui a déclaré sur les toits de venir en aide à Karenne n'a finalement rien fait pour elle jusqu'à maintenant. « On n'attend plus rien de lui. Si ce n'est pas trop à lui demander, on aimerait qu'il cesse de propager des fausses informations sur ma sœur », souhaite notre interlocuteur.

La rédaction

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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