Publié dans Politique

Recrutement des hauts responsables de l'Etat - 7855 dossiers reçus

Publié le mardi, 28 janvier 2020

Une campagne qui a pleinement répondu aux attentes. Le 11 janvier dernier, l'Etat malagasy avait lancé un appel à candidature pour le recrutement de hauts responsables de l'Etat. Cette phase s'est terminée le 24 janvier dernier. 7855 dossiers ont été reçus auprès de la plateforme mise en place au niveau de la Primature dans le cadre du recrutement de masse au niveau de l'administration malagasy. Ce chiffre a été annoncé officiellement par la directrice de cabinet auprès de la Présidence de Madagascar, Lova Hasinirina Ranoromaro, lors d'un point de presse tenu hier dans l'après-midi au Palais d'Etat d'Ambohitsorohitra. 

« Le nombre de dossiers reçus suscite l'espoir », a commenté cette proche collaboratrice du Chef de l'Etat. Pour rappel, l'initiative de ce recrutement de masse cadre avec l'amélioration et la réforme de l'administration malagasy. L'objectif est de mettre fin à la corruption, le népotisme et le parachutage, des pratiques courantes. Ouvert aussi bien aux Malagasy résidents à Madagascar qu'à la diaspora, l'appel à candidature doit permettre à l'Etat de se constituer une base de données pour connaître les experts au niveau de chaque domaine d'activité. Pour postuler, il fallait être citoyen malagasy, être titulaire d'un diplôme d'études supérieures et disposer d'une expérience professionnelle minimale de cinq ans, dans son domaine de compétence. Le nombre élevé de candidatures peut probablement être expliqué par la forte volonté de ces Malagasy à contribuer au développement de Madagascar, soutient Lova Hasinirina Ranoromaro. Au 16 janvier, 400 candidatures ont été reçus. Le dernier jour de réception des candidatures, presque 4000 candidatures ont été enregistrées.

460 prétendants ministres

Dans le détail, 30% des candidats, soit 1642 dossiers, ont postulé pour un poste de directeur au sein des ministères ou des sociétés d'Etat. Le reste concerne des demandes pour devenir gouverneurs, secrétaires généraux, directeurs généraux, conseillers, diplomates. Il faut remarquer que 460 dossiers de candidats à des postes de ministre, soit 6% des demandes, ont également été recensés. Des indiscrétions laissent savoir que parmi ces postulants au poste de ministres, figurent trois proches de l'ancien Président Marc Ravalomanana et d'autres proches de l'ancien Président Hery Rajaonarimampianina. Outre ceux issus du pays, parmi les dossiers, nombreux sont issus de citoyens malagasy implantés en Europe, des Etats-Unis, d'Afrique, du Canada. Selon la directrice de cabinet, quelques postulants aux postes ministériels, répondant au critère de forte capacité de négociation internationale de haut niveau, ont été reçus en entretien par le Président de la République. L'annonce des noms des nouveaux membres du Gouvernement, attendue pour les jours qui viennent, dira si des ministres font partie des postulants. En ce qui concerne la suite du processus, un cabinet de recrutement international canadien appuyé par un consortium de cabinet malagasy examinera les dossiers et évaluera les qualifications de chaque candidat ainsi que les plans d'action fournis par chaque candidat. Les ministères et les autres organismes seront invités par la suite à fournir la liste des profils qu'ils recherchent. Les cabinets fourniront à ceux-là les curriculum vitae des postulants répondants aux critères et au domaine de compétence requis.

La Rédaction

Fil infos

  • Elimination des Barea - Le football malagasy touche le fond !
  • Actu-brèves
  • Autoroute Tana-Toamasina - Le premier tronçon de 80 km utilisable dès l’année prochaine
  • Résolution des délestages - Les équipements pour les parcs solaires arrivés à Tana
  • Actu-brèves
  • Neutralité carbone - Madagascar dans la coalition G-Zéro
  • Précampagne électorale - La CENI rappelle les règles à respecter
  • Litige foncier à Amboanara-Nosy Be - Un cas malheureux de violation du droit fondamental à la propriété
  • Actu-brèves
  • Assemblée nationale - Agenda chargé pendant la campagne électorale des communales

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Quid de la précampagne !
    La CENI réagit. L’institution d’Alarobia tire la sonnette d’alarme. Elle rappelle à l’ordre et met en avant la règle du jeu sinon la loi relative à la précampagne, le moment précis avant la campagne électorale proprement dite. Mais d’emblée, une question pertinente se pose « quelle loi ? »Le décret d’application n° 2018 – 640 de la Loi organique n° 2018 – 008 du 11 mai 2018 relative au régime général des élections et référendum et le Code électoral, en particulier, ne fait pas état de manière précise sur les tenants de la précampagne notamment par rapport à la campagne électorale. La délimitation nette entre la précampagne et la campagne manque de visibilité. Le flou et le vague qui prédominent dans le cadre légal donné offrent, de fait, une occasion à certains candidats, apparemment malins, de jouer entre les mailles. Face au laxisme qui prévaut sur terrain de la précampagne…

A bout portant

AutoDiff