Publié dans Politique

Président Andry Rajoelina aux membres du Gouvernement
 - " On doit travailler plus vite"

Publié le mercredi, 29 janvier 2020

«  De nombreux travaux sont encore en cours. La mise en њuvre de ces nombreux travaux doit кtre accйlйrйe car le dйveloppement ne peut pas attendre ». C’est ce qu’a martelé le Président Andry Rajoelina, hier à la fin de l’après-midi, au cours de la présentation des nouveaux membres du Gouvernement au Palais d’Etat d’Iavoloha, juste après avoir émis sa reconnaissance à l’endroit des ministres non reconduits. Douze mois après la formation du premier Gouvernement de son quinquennat, le Chef de l’Etat a procédé une évaluation des ministres sur la base de leurs contrats programmes d’un an. Une évaluation fatale pour une poignée de ministres. Leurs successeurs ont été présentés hier. Le nouveau Gouvernement présenté est ainsi composé de 22 ministres, d’un vice-ministre et d’un Secrétariat d’Etat. Il est essentiellement formé de technocrates composé notamment de jeunes diplômés sortants aussi bien des universités locales que des universités étrangères. Parmi les nouveautés de ce Gouvernement, un département ministériel spécial sera désormais spécialement affecté à l’Eau, l’Assainissement et l’Hygiène, précise le Chef de l’Etat, et ce, étant donné la priorité accordé au secteur de l’eau. La construction de logements décents et la construction de nouvelles villes faisant partie des « velirano » du Chef de l’Etat, il a été décidé de créer un vice-ministère en charge des Villes nouvelles et de l’Habitat, précise le Président Rajoelina.

Par ce remaniement, le Président de la République entend insuffler un nouvel élan d’enthousiasme et instaurer une nouvelle organisation pour que les actions gouvernementales dans le cadre de la mise en œuvre de ses « Velirano » soient perceptibles au niveau de la population malagasy. Les consignes strictes données aux ministres sont restées inchangées. Le locataire d’Iavoloha demande aux ministres de « travailler vite, avec des résultats concrets mesurables et qui impactent directement sur la vie de la population ». Un œil attentif doit être accordé à la bonne gouvernance et la transparence au niveau de la gestion de l'administration, pour renforcer l'Etat de droit loin de la corruption, selon le numéro un malagasy. Le Président Andry Rajoelina n’a également pas manqué de souligner que ce Gouvernement reflète l'ouverture et la compétence des Malagasy. « Le temps oщ il faut connaоtre untel pour кtre nommй ministre est rйvolu. Chaque ministre dispose du savoir-faire dans les domaines de compйtence qui sont les leurs », explique-t-il. Le Chef de l’Etat laisse par ailleurs entendre que les noms de certains des nouveaux ministres nommés ont été piochés dans la nouvelle base de données de compétences récemment constituée par l’Etat malagasy. Sur les 7855 dossiers reçus, à l’issue de l’appel à candidatures lancé par l’Etat malagasy, de nombreux sont issus de malagasy implantés à l’étranger, mais qui ont été appelés à servir leur Nation actuellement. Selon le Chef de l’Etat également, l’équilibre régional et la parité genre a été mis en avant dans la composition du Gouvernement (voir article par ailleurs)
La Rédaction

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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