Publié dans Politique

Démission d’un ministre et accusation de népotisme - La porte-parole du Gouvernement dénonce des rumeurs infondées

Publié le vendredi, 31 janvier 2020

Suite à la démission supposée d’une ministre nouvellement nommée et la nomination présumée d’un proche du couple présidentiel à un poste ministériel, qui secoue la toile ces dernières heures, le Gouvernement, par le biais de son porte-parole, Lalatiana Andriatongarivo a tenu à s’exprimer sur ces questions. Dans une publication sur les réseaux sociaux et lors d’une émission sur la Radio nationale malagasy, hier en début d’après-midi, elle a démenti ces rumeurs. Très indignée, la porte-parole du Gouvernement s’est voulue ferme sur ces questions et a réaffirmé la nécessité d’arrêter cette « stratйgie des rumeurs qui ne mиnent nulle part, mais qui abruti tellement l’opinion ». La ministre précise par ailleurs que les auteurs de ces rumeurs infondées seront inévitablement interpellés et que la division de lutte contre la cybercriminalité est à pied d’œuvre pour ce faire, actuellement.

La première rumeur dénoncée par la porte-parole du Gouvernement est celle qui affirme que le ministre de l’Eau, de l’Assainissement et de l’Hygiène, nouvellement nommé, aurait remis sa démission deux jours seulement après sa nomination et au lendemain de sa prise de fonction officielle. « Il n'y a aucune dйmission en vue de la nouvelle ministre de l'Eau, de l'Assainissement et de l'Hygiиne », soutient Lalatiana Andriatongarivo, avant d’indiquer que la nouvelle ministre est totalement prête à mettre en œuvre les engagements pris devant le Président de la République et le Premier ministre. Ce qui est condamnable, rajoute la porte-parole du Gouvernement, est de savoir que ces rumeurs seraient issues d’agents au sein même du département ministériel concerné.

La seconde rumeur condamnée par la porte-parole du Gouvernement concerne une présumée filiation entre la Première Dame et le nouveau ministre de la Sécurité intérieure. « Il n'y a aucun lien de parentй entre le nouveau ministre de la Sйcuritй publique et la Premiиre Dame », défend Lalatiana Andriatongarivo, fustigeant une information totalement erronée. Aucun membre de la famille proche de l’épouse du Chef de l’Etat n’est marié à membre de la Police nationale. D’ailleurs, la porte-parole du Gouvernement de rappeler que la Première Dame s’est engagée à ne pas s’immiscer de quelque manière que ce soit dans les affaires de l’Etat. Mialy Rajoelina s’est également engagée à ne pas effectuer d’intervention sur une autorité ou sur l’administration publique en général. Condamnant l’attitude des usagers des réseaux sociaux, qui diffusent ces informations non avérées, la porte-parole du Gouvernement a clos son intervention sur le sujet en invitant la population au calme, avant d’inviter tous les utilisateurs des réseaux sociaux à redoubler de vigilance et à ne pas croire à tout ce qui est dit ici et là.
La Rédaction


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Editorial

  • Quid d’une volonté politique
    En panne d’une réelle volonté politique, la lutte contre la corruption fait du surplace à Madagasikara.Un décalage flagrant s’interpose entre ce qui a été dit et ce qui est fait ! Le pays stagne. Les Indices de perception de la corruption (IPC) éprouvent les peines du monde d’évoluer vers le sens du positif. Plutôt, ils reculent. Quid d’une volonté politique pour cerner ce « mal », la corruption, qui sape le fondement de l’essor de l’économie nationale.Créé le 17 décembre 2004, le Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO) fête ses 20 ans d’existence. Immédiatement, la question qui surgit : « quel bilan ? » BIANCO, de par son nom, ambitionne de combattre la corruption à Madagasikara. Après 20 ans, où en sommes-nous ?D’un avis généralement partagé, on hésite. Ecartelée entre une appréciation tranchée de réussite et d’un constat amer d’échec, l’opinion publique vague à l’âme. Le bilan mitigé semble dominer la partie.…

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