D’ailleurs, selon les informations recueillies, c’est la CNAPS qui a déposé plainte contre l’ancien Dg et c’est le pôle anti-corruption (PAC) qui a demandé l’IST pour le besoin de l’enquête certainement. Les observateurs avancent que les dossiers concernant l’ancien Dg de la CNAPS seraient très importants pour expliquer cette demande faite par le PAC auprès des autorités administratives. Etant magistrat, Raoul Arizaka Rabekoto n’est pas sans savoir ces démarches en pareille circonstance mais s’entête d’aller de l’avant pour montrer à ceux qui veulent le croire qu’il est victime d’un soi-disant harcèlement judiciaire. La campagne médiatique orchestrée ces derniers jours va d’ailleurs dans ce sens sans omettre le cursus professionnel de l’ancien Dg de la CNAPS. Et pourtant, celui-ci a été déjà interpellé en 2018 par le conseil d’administration sur les placements financiers qu’il a effectués ces cinq dernières années. Une demande qui pourrait signifier que les membres du conseil d’administration ont des doutes sur ces placements que les observateurs jugent à risque ou sans une sérieuse étude. Bien que les sportifs se sont réjouis de la construction du complexe sportif à Vontovorona par la CNAPS, d’autres s’indignent sur le coût total qui avoisinerait les 100 milliards de francs. Avec un tel placement dont le retour d’investissement risque d’être compromis, avec un taux de fréquentation en bas de l’échelle, on comprend aisément les doutes émis sur la gestion de Raoul Arizaka Rabekoto.
Il est faux de dire que « l’affaire Raoul », si on peut la qualifier ainsi, a une quelconque relation avec son élection à la tête de la fédération malagasy de football (FMF) et certainement n’aura pas d’impact sur celle-ci comme veulent le faire croire certains. Afin d’esquiver cette affaire qui plane sur sa tête et amadouer les fans du ballon rond Raoul Arizaka Rabekoto crie sur le toit son objectif de mener la sélection nationale au Mondial 2022. C’est l’objectif de tous et non de lui seul et que tout le monde va se donner les mains pour l’atteindre avec ou sans Raoul à la tête de la FMF. Le fait d’être à la tête d’une association sportive n’exempte en aucun cas une personne d’une poursuite judiciaire ni encore moins de l’interdire de sortir du territoire national.
La rédaction