Publié dans Politique

Evasion de Raoul Arizaka Rabekoto - Liberté provisoire pour les quatre suspects

Publié le mercredi, 11 mars 2020

Hier, les quatre personnes soupçonnées d’avoir aidé Raoul Arizaka Rabekoto, l’ex-Dg de la CNaPS, à fuir clandestinement le pays ont été déférées au Parquet d’Anosy. A l’issue de longues auditions des concernés par le procureur, clôturées vers 19 h, les quatre prévenus ont bénéficié d’une liberté provisoire. Notons que l’enquête a été diligentée par la Brigade criminelle (BC).
 Les médias locaux parlent de l’ultime feinte de l’ex-Dg de la CNaPS et non moins président de la Fédération malagasy du football (FMF) pour s’échapper de la Grande île. Alors que la nasse allait se refermer sur le fugitif, ce dernier a réussi à déjouer le piège de la Police lancée à ses trousses au large de la ville d’Ambanja. En effet, il a porté une tenue qui l’a rendu complètement incognito. Jouant le touriste innocent qui s’amusait à piloter sa vedette rapide, l’homme parvenait à semer les éléments d’un service spécial au sein des Forces de l’ordre.
L’homme aurait bien planifié sa fuite. Il aurait laissé croire aux autorités qui l’ont surveillé qu’il allait prendre la route, quitte à réserver une place dans un taxi-brousse. Toutefois, c’est par voie maritime qu’il s’est échappé afin de rejoindre l’Europe via Mayotte et La Réunion. Bien entendu, l’ex-DG de la CNAPS n’aurait pas dû se hasarder seul dans cette aventure truffée de risques sans  qu’il n’y ait une ou des complices.  Le déferrement, d’hier, au Parquet d’Anosy en est une tentative pour l’expliquer.

Dans sa hâte de partir, l’homme n’aurait même pas hésité de ne pas  assister au mariage religieux de sa fille prévu le 7 mars dernier à Mahamasina, une cérémonie devant préluder à une autre fête, celle prévue se dérouler au complexe de la CNaPS à Vontovorona. Et comble de l’audace du concerné, il a fait fi de l’Interdiction de sortie du territoire (IST) qui le frappe, et qui a été émise par ministère de l’Intérieur, suite aux instructions du chef du ministère public du Pôle Anti-corruption (PAC).

F.R

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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