Société

Muet comme une tombe. Depuis l’arrêt du rapport récapitulatif hebdomadaire de la Covid-19, diffusé à la Télévision nationale, toutes les autorités sanitaires à Madagascar se murent dans le silence. Aucune information portant plus particulièrement sur les statistiques réelles du coronavirus n’est disponible. Or, les différentes sources officieuses ne cessent d’interpeller que de nouveaux sujets sont infectés par cette maladie virale. Des nouveaux porteurs du virus auraient été identifiés à Morondava ou encore des formes graves se présenteraient à Antsirabe et même dans la Capitale des décès auraient été déplorés. Et ceux qui fréquentent les grands hôpitaux publics sur le territoire…
Fermée à cause de l’effondrement de sa toiture. La restauration rapide « Zaimaika » est entièrement rénovée, après près de 2 ans de travaux. La modernisation des lieux, suivant les normes, requiert de nombreux challenges que les gargotiers comptent relever. Ils ont d’ailleurs bénéficié des sessions de formation sur les comportements à adopter et les changements à opérer pour mieux répondre aux attentes de la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) mais surtout des clients.
A la date du 12 novembre dernier, 363 098 personnes sont complètement vaccinées contre la Covid-19 sur tout le territoire malagasy. La majorité d'entre elles ont reçu les deux doses de vaccin Covishield et AstraZeneca. Actuellement, la situation sanitaire mondiale tend vers la troisième injection que les gens à l'affût de l'actualité se demandent où se positionne Madagascar par rapport à cette tendance. Questionnée à ce sujet, la directrice la communication auprès du ministère de la Santé publique, Hanitra Ramahatra a avancé que ceci demeure envisageable.
Depuis la semaine dernière, la qualité de l’air dans la ville d’Antananarivo ne cesse de se détériorer. Les personnes ayant des problèmes respiratoires en paient les conséquences, notamment les nourrissons et les enfants de moins de 5 ans. D’après les statistiques établies au niveau des Centres de santé de base (CSB) et les dispensaires privés, presque la moitié des patients qu’ils accueillent tous les jours sont des enfants ayant des problèmes respiratoires. Ces derniers souffrent de l’asthme, de la bronchiolite et d’une pneumonie.

Covid-19 - Six formes graves à Antsirabe

Publié le lundi, 15 novembre 2021
Huit personnes suspectées d’être porteuses du coronavirus sont actuellement enregistrées à Antsirabe. Malheureusement, six parmi ces cas suspects à la Covid-19 développent des formes symptomatiques graves, notamment des complications respiratoires. Jusqu’à l’heure où nous mettons sous presse, les résultats de leurs tests PCR permettant de confirmer s’il s’agit bien de la Covid-19 ou autre maladie, ne sont pas encore connus. Il en est de même pour les deux autres patients considérés comme des cas suspects dans la ville d’eaux. Etant donné que ces sujets suspects sont répartis dans différents foyers, le tracing contact sera assez compliqué pour rompre la chaîne…
Hier, des incendies assez graves ont éclaté dans deux quartiers à Antananarivo. A commencer par celui survenu vers le début de l’après-midi à Tsimbazaza où une maison en briques et avec une toiture en tôles galvanisées a brûlé. Ce sont deux enfants de 7 et de 11 ans, les locataires, qui ont payé le plus lourd tribut à cet incendie. Ils ont eu quelques blessures, sans gravité pour autant. “Les victimes se seraient endormies au moment où l’incendie a éclaté, et il manquait de peu qu’elles se soient fait piéger. Le Fokonolona et les sapeurs-pompiers ont réussi à les dégager…
La situation semble être de plus en plus explosive à Miandrivazo, du moins à la lueur de la succession des faits particulièrement émaillés de violence sans nom. Elle est imputable à la fois des deux côtés, d’une part les dahalo, et de l’autre, les Forces de sécurité. Il y a encore quelques jours de cela, quatre militaires ont dû être évacués d’urgence dans la Capitale à cause de leurs blessures occasionnées par des échanges de tirs avec les dahalo.

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Editorial

  • La lutte continue !
    « Orange Day ». La journée internationale de sensibilisation de la lutte contre les violences basées sur le genre se tenait ce lundi 25 novembre. Une mobilisation générale sous la houlette de la Première dame, Mialy Rajoelina, visant la conscientisation sur les méfaits de cet anachronique délit, a eu lieu dans tout Madagasikara, au Kianjan’ny hira gasy, Ampefiloha pour Antananarivo. Etant entendu qu’il s’agit une Journée mondiale, des mouvements de sensibilisation parfois même de contestation contre les violences basées sur le genre ont été constatées à travers les grandes villes du monde. Paris, New-York, Londres et bien d’autres ont vu des manifestations logées à la même enseigne. Les femmes, de toutes les couleurs, de race, de religion, ont battu les pavés des grandes capitales pour dénoncer ce qu’il convient d’appeler les féminicides. Une nouvelle terminologie pour immoler sur l’autel de la justice humaine cette honteuse et désuète pratique.A Madagasikara, l’inusable…

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