Société

« Je veux mourir madame ». Tel a été le mot de la victime de viols à répétition perpétrés par le chef de sa famille d’accueil. L’auteur des agressions sexuelles envers la jeune femme de 21 ans étant un « Mpiandry » connu au sein de son entité religieuse, également le premier responsable d’un « Toby », ou centre d’abri et de délivrance implanté du côté d’Antananarivo Avaradrano. Il n’est pas le seul dans l’histoire puisque son fils a également violé à plusieurs reprises la jeune lycéenne, laquelle passera son examen du Baccalauréat cette année.
Se serrer la ceinture. Dorénavant, les ménages sont obligés de le faire face à l’augmentation du coût de la vie. A cause de l’inflation qui mine le pays et le monde entier, les familles quelles que soient leurs classes sociales sont impactées par cette situation. Elles sont contraintes de changer leur mode de vie.
Don de l’Ambassade de l’Inde. Le Lycée moderne d’Ampefiloha (LMA) vient de recevoir 50 ordinateurs du dernier cri « Intel Core i5, 10ème génération » pour équiper son laboratoire d’informatique et de langues. Il s’agit d’un accomplissement de l’une des annonces faites par le Président de l’Inde, Ram NathKovind, lors de son passage à Madagascar en 2018, à en croire l’Ambassadeur Abhay Kumar. « Ces matériels contribueront à susciter l’intérêt des élèves pour l’apprentissage numérique (…) J’espère que le laboratoire informatique servira de moyen habilitant pour les enfants qui choisissent d’étudier les technologies de l’information et des domaines connexes »,…
Difficile. Convaincre les parents à intégrer leurs enfants dans les centres d’accueil et de prise en charge des enfants en situation des rues reste laborieux pour les acteurs. « Dans la plupart des cas, les enfants sont considérés comme des objets pour mendier. Les envoyer dans les centres réduit l’argent encaissé par leurs parents, c’est pourquoi ils en deviennent réticents », avance Ando Nomenjanahary, présidente de la Plateforme de la société civile pour l’enfance (PFSCE). Une fois qu’ils sont admis, l’éducation des enfants des rues à respecter l’hygiène et la discipline constitue un autre combat, d’après les acteurs. Cela prend…
Tous les critères ne sont pas encore remplis. La fête de Pâques approche à grand pas. Comme chaque année, c’est une occasion pour les transporteurs de combler les pertes accumulées auparavant. Profitant du nombre élevé des voyageurs qui quittent la ville, ils augmentent les tarifs, allant de 50 à 150 %. Les axes Antananarivo-Antsirabe, Antananarivo-Moramanga et Toamasina figurent parmi les premières lignes concernées par cette hausse. Pour la gare Maki d’Andohatapenaka, aucune hausse des frais n’est encore prévue pour cette semaine de Pâques. « Bien évidemment, une réunion a été effectuée concernant cette hausse des frais à partir de cette…
Privées de leur célébration dans les églises pendant deux ans en raison de la pandémie de Covid-19, la Semaine sainte et la fête de Pâques sont pourtant très attendues par les fidèles. Cette année, c'est la première fois depuis cette crise sanitaire que les chrétiens pourront célébrer la résurrection du Christ sans restriction sanitaire. Toutes les églises sont dorénavant ouvertes et sont libres d'organiser leurs programmes. Depuis avril 2020, la célébration de la fête de Pâques a été mise entre parenthèse tandis que l'année dernière, le nombre de l'assistance a été limité au sein des églises. Pour les églises catholiques,…
Pâques 2022 se démarque des précédents, pour le simple fait qu’il n’y a plus de confinement ! Et surtout, l’on va assister, cette fois-ci, à un important déploiement de la Police, histoire de pouvoir mieux sécuriser les festivités. Sur le terrain, ce déploiement de matériel et surtout de personnel se traduira par la mobilisation de plus d’un millier d’agents de police dans la seule Région d’Analamanga. Ce qui fait que tous les policiers en service dans les huit Circonscriptions du centre de la Capitale, sans parler de leurs collègues basés dans les Arrondissements, des commissariats centraux d’Antananarivo Avaradrano et d’Atsimondrano,…

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Editorial

  • Mission délicate !
    Le second round de la négociation entre la France et Madagasikara sur les îles Eparses devait débuter à Paris dans la journée d’hier 30 juin 2025. La première étape de la rencontre entre les deux délégations avait eu lieu à Antananarivo en 2019, au Palais de Premier ministre à Andafiavaratra, tout juste en début du premier mandat de l’actuel Chef d’Etat Rajoelina Andry, et réélu pour un second mandat en 2023. La délégation malagasy conduite par la ministre malagasy des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika, composée de huit membres, devait rejoindre la capitale française pour être présente au rendez-vous fixé. Huit membres, des experts dans leur domaine respectif, qui ont la lourde tâche de présenter et défendre la cause nationale sur les îles Eparses. Madagasikara revendiquait depuis toujours du moins depuis la Deuxième République, la souveraineté de la Grande île sur ces « îles » tant convoitées et objet de discorde…

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