Société

Transport urbain et suburbain - La gabegie revient 

Publié le dimanche, 13 septembre 2020
Le pire reste à venir ! Plus de gel désinfectant ni de visière. C’est seulement un ou deux jours après la reprise de leurs activités que les transporteurs exerçant dans les zones urbaines et suburbaines ont respecté les protocoles sanitaires mis en place par le Gouvernement, l’Agence des transports terrestres (ATT) et l’Union des transporteurs dans la Capitale et ses périphéries. En effet, durant la soirée, les mêlées sont de nouveau constatées dans les taxis-be, notamment ceux reliant le centre-ville avec les périphéries.
La Covid-19 n'épargne personne, même les enfants. La preuve, Madagascar a déjà identifié une dizaine d’enfants testés positifs au coronavirus, dont un bébé de 9 mois porteur du virus à Toamasina. Le risque de propagation en milieu scolaire inquiète les parents d'élèves, tout autant que les responsables au niveau des établissements scolaires. Quelles sont les mesures particulières à prendre pour protéger les élèves ? C'est la question qui se pose actuellement face à la propagation du virus. Selon le docteur Lova Ravelomanana, pédiatre au Centre hospitalier universitaire Mère enfant d’Ambohimiandra, aucun dispositif particulier ne protège les enfants à cette maladie…
Déstockage dans certains magasins. La plupart d'entre eux écoulent actuellement les fournitures scolaires importées en 2019, notamment les cahiers et les cartables. Ceci pour mieux vendre la dernière vague de marchandises arrivée en janvier et février derniers. Raison pour laquelle ils vendent à prix bradés certains articles. Contrairement aux craintes des parents sur la hausse de prix des fournitures à cause de la crise liée à la pandémie de la Covid-19, une revue à la baisse se constate notamment dans les magasins.
Une centaine de taxis-brousse ont quitté la gare routière du « Fasan'ny Karàna », hier, pour rejoindre le Sud de Madagascar, dont Fianarantsoa et Toliara. Les coopératives nationales et régionales exerçant sur la RN 7 ont repris leurs activités depuis hier. Par rapport aux destinations sur l'axe de la RN 2, le nombre de passagers a doublé, malgré le fait que la route menant vers l'Est du pays soit mieux réputée en termes de voyages durant les jours ordinaires.
La cité Relax où logent les étudiants de l’université de Maninday à Toliara a été le théâtre d’un violent incendie, vers le début de l’après-midi hier. Le bilan fut très lourd : plus d’une centaine de maisons, où sont logés les étudiants, sont parties en flammes. L’on ne parle plus des autres dégâts : les victimes ont perdu tous leurs biens dans ce sinistre et on a également enregistré 2 blessés. Notons que cet incendie s’est produit à un moment où la majorité des locataires n’étaient pas en place soit les 80% sur un total de 200 étudiants à occuper…
« J’aurai dû accoucher dans une clinique privée en ville, mais les impacts de la pandémie de la Covid-19 m’en ont empêché. En fait, mon mari a perdu son travail depuis le mois d’avril alors que je travaille dans une boutique de vêtements et accessoires. Nous avons dû vivre avec nos économies et réviser nos priorités, en rayant l’accouchement dans la clinique où j’ai effectué les consultations prénatales. Finalement, j’ai donné naissance à ma fille dans un hôpital public », nous confie Vero Hanta R., résidente à Mahamasina. Comme elle, bon nombre de femmes enceintes ont renoncé à l’accouchement dans…
Les personnes diabétiques sont vulnérables face à la Covid- 19 et aux autres maladies virales. Selon la statistique de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), environ 5% à 8% de la population malagasy seraient diabétiques. Ces personnes requièrent une attention particulière dans leur traitement comme le contrôle régulier auprès d'un médecin, la surveillance du taux de glycémie au moins 2 fois par jour, injection d'insuline jusqu'à 4 fois par jour ou encore suivre des séances d'éducation thérapeutique. Cependant, tous ces traitements sont coûteux voire impossibles à Madagascar puisqu'un patient devrait dépenser au moins 1 000 000 d'ariary par an.

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Editorial

  • Ambition légitime !
    Encore et toujours dans le cadre global des deux évènements de haute importance et d’intérêt supérieur pour Madagasikara, à savoir la visite d’Etat et le Sommet de la COI, le pays vise à devenir le grenier de l’océan Indien. Une ambition légitime que les dirigeants de la Grande île n’ont pas cachée aux membres de la délégation à travers les réunions préparatoires et durant les cérémonies officielles. En réalité, le pays compte fermement redevenir le « Grenier de l’océan Indien ». En fait, la Grande île le fut déjà durant la Première République. L’autosuffisance alimentaire fut une réalité vécue au quotidien. On exportait, à part les produits de rente tels la vanille, le cacao ou autres, du riz (le fameux « riz rouge » ou le riz de luxe, le Madrigal) en Europe jusqu’aux Etats-Unis d’Amérique, sans parler des îles voisines. Epoque où la Grande île portait fièrement l’étiquette l’« …

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