Société

Depuis la mise en quarantaine des personnes ayant effectué un voyage ou ayant résidé en France, et qui sont rentrées depuis peu au pays, ces dernières semblent être loin d’avoir l’esprit tranquille. En d’autres termes, les malheureux sont terrorisés. Certains de leurs voisins de quartier les harcèlent car ils leur en veulent pour le fait d’avoir prétendument transporté le Covid-19 dans le pays. D’après la Police, les victimes, c’est-à-dire ces compatriotes en quarantaine, ont dû l’appeler d’urgence dans l’espoir d’être protégés d’une éventuelle foudre populaire. « Ces personnes en confinement ont dû alors appeler la Police. Elles ont pris peur…

RN1 - Un convoi de camions bloqué

Publié le mercredi, 25 mars 2020
Les directives émanant du Chef de l’Etat Andry Rajoelina ainsi que du ministre de l’Agriculture sont claires à propos de la circulation des biens et des marchandises dans le pays, en pleine période de Covid-19. Que personne ne doive faire aucune restriction à son transport. Pourtant, la situation observée récemment sur certaines routes nationales risque bien de contredire le numéro Un de la nation. Car malgré tout, des barrages visant à empêcher les camions de marchandises de continuer leur route ont été quand même érigés, dans certains grands axes. Ces barrages seraient parfois le fait d’un maillon de la chaîne…
Vers minuit, le 30 janvier dernier, un gang composé de quelques individus ayant agi sous visages découverts, ont attaqué un cash-point dans le quartier des 67 Ha. Depuis, les fins limiers de la Brigade criminelle et du Commissariat du 4ème Arrondissement ont démarré une enquête sur cette affaire. Leurs efforts ont été couronnés de succès car jeudi dernier, ils ont arrêté deux présumés auteurs du forfait. Après le déferrement de ces derniers, le 23 mars dernier, tous les deux ont atterri à la prison de Tsiafahy.
En action. Pour la énième fois, l’association Fitia présidée par la Première dame Mialy Rajoelina fait preuve de responsabilité citoyenne. Cette fois-ci, une équipe s’est mobilisée dans la lutte contre la propagation du coronavirus. Les actions déjà entreprises dans les établissements scolaires publiques se poursuivent actuellement au niveau des marchés mais d’une autre manière. Lundi dernier, ladite association s’est dépêchée pour une opération d’assainissement. A cette occasion, des produits désinfectants « HTH » et « Virocid » ainsi que des matériels indispensables ont été offerts à la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) et les pompiers.
La population commence à respecter le confinement afin de lutter contre la propagation extravagante du coronavirus. Contrairement aux deux derniers jours, les rues de la Capitale sont désertées par les piétons et les véhicules de transports en commun. Seuls les éléments des Forces de l'ordre et les véhicules effectuant les fouilles et patrouilles sont présents partout dans la ville. D'ailleurs, le président du cendre de commandement, Tianarivelo Razafimahefa, sollicite la collaboration des chefs de « Fokontany » dans la ville d'Antananarivo quant au respect des mesures mises en place par le Gouvernement, notamment le confinement, le respect de la fermeture…
Intraitables. Est-ce le mot « confinement » qui n’est pas compris par la société malagasy ou c’est la mentalité qui doit être à revoir, même par rapport à ce réel danger qui sévit actuellement à Madagascar. Durant la journée d’hier, la population tananarivienne a adopté les mêmes comportements qu’en jour normal. Le message clair du Président de la République de n’envoyer qu’une personne à la fois afin de faire les courses n’a pas été suivi. Outre ceux qui doivent rejoindre leur lieu de travail, des gens pressés ont envahi les trottoirs, sans respecter la distance d’un mètre entre deux personnes.…
Les éléments de la Police nationale sont fermes quant à l’application de la loi, face à la menace de propagation du coronavirus dans la Capitale. Après la déclaration du Président de la République, Andry Rajoelina, lundi dernier, sur l’arrêt des transports en commun, c’est à dire les coopératives desservant la zone urbaine et suburbaine, les taxis-brousse reliant Analamanga et les autres Régions, des « taxi-be » et taxis-ville ont encore poursuivi leurs activités et transporté des passagers dans la matinée d’hier. Sur ce, les Forces de l’ordre ont été intransigeantes et ont retiré la licence de ces véhicules. Comme d’habitude,…

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Editorial

  • Un phare
    « Je voudrais être un phare qui voulais illuminer les démunis et leur apporter la lumière », telle est la déclaration, érigée en confession de foi, de Harilala Ramanantsoa, porte étendard n° 7 de l’IRMAR – UPAR aux communales et municipales d’Antananarivo-Renivohitra prévues le 11 décembre prochain. A l’issue d’un culte d’action de grâce et de louange au temple du Palais de Manjakamiadana, Harilala Ramanantsoa répond à la question des confrères pourquoi a-t-elle choisi ce site historique pour organiser un culte qu’elle devait déclarer ainsi. Qu’est-ce qu’un phare ? Le Robert le définit en ces termes « une tour élevée sur une côte ou sur un îlot, munie à son sommet d’un feu qui guide les navires ». Sur un véhicule, c’est un feu à longue portée pour offrir la meilleure visibilité la nuit au conducteur.

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