Société

Le sang a de nouveau giclé sur la route ! Vers 19h30 mercredi, la localité d’Ankadikely était le théâtre d’un carambolage spectaculaire, qui avait d’ailleurs causé la mort d’un motocycliste d’une vingtaine d’années. Il a succombé des suites d’un traumatisme crânien sévère pourtant il a porté un casque. Deux autres furent blessés mais leur état n’est pas à craindre, selon la Police. Trois motos s’étaient donc télescopées à grande vitesse sur une chaussée en pente qui passe à proximité d’une station-service du quartier.
« Comment respecter des lois que les citoyens ne connaissent même pas ». C’est avec ce propos que le maire de la Capitale, Naina Andriantsitohaina, a résumé le lancement officiel du Code municipal d’hygiène (CMH). En effet, cette règlementation qui régit la ville existe depuis bien longtemps, mais aucune application n’a été ni mise à jour ni encore faite avant cette année. L’hygiène et l’assainissement sont au centre des défis de la Commune urbaine d’Antananarivo.
Requêtes entendues ! Les parents d’élèves ont poussé un ouf de soulagement suite à la décision prise en Conseil des ministres en date du 16 septembre, relative à l’année scolaire 2020-2021. « Je suis apaisée après que le Président de la République a rendu effective la gratuité de l’éducation auprès des établissements publics. Désormais, nous ne serons plus contraints de payer une somme conséquente pour la scolarité de nos enfants », se réjouit Suzanne R., mère de famille résidant à Andranomanalina.
Lors du Conseil des ministres datant d’avant-hier, l’amélioration de la qualité de l’éducation à Madagascar a été le mot d’ordre. Etre fonctionnaire et avoir une expérience de 6 ans dans l’éducation sont les critères annoncés pour le recrutement des enseignants au niveau des établissements scolaires publics. Le milieu éducatif demande également plus de maturité de la part des enseignants et dorénavant un âge minimum de 30 ans est requis. Les compétences des éducateurs des EPP, CEG et lycées ont été longtemps remises en question.
Interdit. Le « Famadihana » (retournement des morts) fait partie des coutumes malagasy, notamment dans les hautes terres centrales. Cette tradition se pratique notamment entre juillet et septembre. Mais avec l’état d’urgence sanitaire décrété à Madagascar à cause de la pandémie de Covid-19, cette coutume reste en suspens. « L’on ne peut pas maîtriser la propagation du coronavirus durant le "Famadihana", avec la foule au rendez-vous. Nous sommes encore en plein état d’urgence sanitaire malgré le déconfinement progressif. De plus, le Président de la République n’en a pas parlé lors de sa dernière intervention », s’exprime le Général Elack Olivier…
Mardi dernier, en début de soirée, une berline VW Golf a terminé sa course folle contre un poteau de la JIRAMA à Ambohimiandra, juste dans les parages d’un hôpital du quartier. Le choc fut particulièrement violent qu’il a déformé sinon cassé en deux l’infrastructure, sans parler de la destruction, du moins de la partie avant du véhicule. Mais comme par magie, quelques moments à peine après l’accident, personne n’a pu trouver les traces du chauffeur en cause. Il semblait disparaître de la circulation dont on ignore par quel moyen, explique un témoin. Cependant, des témoins ont avancé que le conducteur…
Scène de panique générale vers 10h du matin à Anosizato-Est. Au mépris de la mort, un homme qui est loin d’être un « sans-abri », mais qui souffre plutôt de troubles mentaux, s’est hissé jusqu’au sommet d’un pylône de haute tension haut de plusieurs dizaines de mètres de la JIRAMA, près du grand carrefour de ce quartier. Du coup, l’alerte fut donnée ! Sitôt informée sur cette situation particulièrement dangereuse, et par souci pour la vie du concerné, la société nationale de distribution d’électricité a décidé de couper sur le champ le courant, non seulement dans tout le quartier, mais…

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Editorial

  • Mission délicate !
    Le second round de la négociation entre la France et Madagasikara sur les îles Eparses devait débuter à Paris dans la journée d’hier 30 juin 2025. La première étape de la rencontre entre les deux délégations avait eu lieu à Antananarivo en 2019, au Palais de Premier ministre à Andafiavaratra, tout juste en début du premier mandat de l’actuel Chef d’Etat Rajoelina Andry, et réélu pour un second mandat en 2023. La délégation malagasy conduite par la ministre malagasy des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika, composée de huit membres, devait rejoindre la capitale française pour être présente au rendez-vous fixé. Huit membres, des experts dans leur domaine respectif, qui ont la lourde tâche de présenter et défendre la cause nationale sur les îles Eparses. Madagasikara revendiquait depuis toujours du moins depuis la Deuxième République, la souveraineté de la Grande île sur ces « îles » tant convoitées et objet de discorde…

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