Société

En action. Pour la énième fois, l’association Fitia présidée par la Première dame Mialy Rajoelina fait preuve de responsabilité citoyenne. Cette fois-ci, une équipe s’est mobilisée dans la lutte contre la propagation du coronavirus. Les actions déjà entreprises dans les établissements scolaires publiques se poursuivent actuellement au niveau des marchés mais d’une autre manière. Lundi dernier, ladite association s’est dépêchée pour une opération d’assainissement. A cette occasion, des produits désinfectants « HTH » et « Virocid » ainsi que des matériels indispensables ont été offerts à la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) et les pompiers.
La population commence à respecter le confinement afin de lutter contre la propagation extravagante du coronavirus. Contrairement aux deux derniers jours, les rues de la Capitale sont désertées par les piétons et les véhicules de transports en commun. Seuls les éléments des Forces de l'ordre et les véhicules effectuant les fouilles et patrouilles sont présents partout dans la ville. D'ailleurs, le président du cendre de commandement, Tianarivelo Razafimahefa, sollicite la collaboration des chefs de « Fokontany » dans la ville d'Antananarivo quant au respect des mesures mises en place par le Gouvernement, notamment le confinement, le respect de la fermeture…
Intraitables. Est-ce le mot « confinement » qui n’est pas compris par la société malagasy ou c’est la mentalité qui doit être à revoir, même par rapport à ce réel danger qui sévit actuellement à Madagascar. Durant la journée d’hier, la population tananarivienne a adopté les mêmes comportements qu’en jour normal. Le message clair du Président de la République de n’envoyer qu’une personne à la fois afin de faire les courses n’a pas été suivi. Outre ceux qui doivent rejoindre leur lieu de travail, des gens pressés ont envahi les trottoirs, sans respecter la distance d’un mètre entre deux personnes.…
Les éléments de la Police nationale sont fermes quant à l’application de la loi, face à la menace de propagation du coronavirus dans la Capitale. Après la déclaration du Président de la République, Andry Rajoelina, lundi dernier, sur l’arrêt des transports en commun, c’est à dire les coopératives desservant la zone urbaine et suburbaine, les taxis-brousse reliant Analamanga et les autres Régions, des « taxi-be » et taxis-ville ont encore poursuivi leurs activités et transporté des passagers dans la matinée d’hier. Sur ce, les Forces de l’ordre ont été intransigeantes et ont retiré la licence de ces véhicules. Comme d’habitude,…
Le secteur des pavillons d’Analakely a été le théâtre d’un incendie vers 11h du matin, hier. Là, c’est le box n° 82 servant de boutique d’articles de mode qui a ainsi pris feu. En quelques minutes d’un feu intense, le petit local ainsi que toutes les marchandises qui se trouvaient à l’intérieur, ont été réduits en cendres. Outre la destruction totale de l’intérieur du petit réduit d’une surface d’à peine quelques mètres carrés, chaussures et habillements importés, etc., ont également péri. D’après notre interlocuteur, les dégâts sont estimés à plus de 80 millions d’ariary, le pavillon compris. Toutefois, l’on ne…
Le ministre de la Santé français parle du premier décès d'un soignant, certes ! Mais pour l’opinion locale, c’est encore plus dramatique et notamment émouvant car Jean-Jacques Razafindranazy, est le premier malagasy âgé d'une soixantaine d'années établi à l’étranger, à être emporté par la pandémie de coronavirus. Le compatriote était médecin urgentiste à l'hôpital de Compiègne en Hexagone. « Ce serait le premier décès d'un soignant lié au COVID-19. Hier soir, j'ai appris le décès d'un médecin. C'est à ma connaissance le seul, je ne peux pas en dire plus. Je tiens à m'associer à la douleur et à la…
Il a juste suffi que le Président de la République annonce officiellement la détection des premiers cas de coronavirus à Madagascar - trois en tout - pour que du coup, les gens, paniquent et ont sorti leurs talents de débrouillardise en tous genres. Une personne toussote dans le bus. Tous les yeux sont braqués vers le « coupable », et ses voisins prennent instinctivement de la distance, avec des airs inquiets, voire effrayés, prétextant de descendre au prochain arrêt. Et c'est ce qui se produit véritablement.

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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