Guerre déclarée. Il s'agit en effet d'une guerre contre l'expansion du coronavirus dans la Grande île. Même si le nombre de personnes infectées se stabilise, l'on n'est pas pour autant hors de danger. Toutes les mesures et les précautions sont prises par le Centre de commandement opérationnel pour endiguer la propagation du virus. Les militaires sont appelés en renfort, notamment le personnel médical militaire. Le ministre de la culture et de la communication, Lalatiana Rakotondrazafy Andriatongarivo a révélé hier lors de son intervention sur les ondes nationales et privées qu'une Brigade d'intervention rapide est désormais opérationnelle. Ayant son siège au Premier régiment militaire numéro un (1er RM1) situé à Analakely, il s'agit d'une Brigade spécialisée dans cette lutte et composée majoritairement de militaires.
Chaque véhicule d'intervention est composé d'éléments des Forces de l'ordre et d'un médecin militaire ou civil. Cette Brigade d'intervention rapide peut donc intervenir dans toutes les situations où il est question de coronavirus puisqu'elle travaille 24 h sur 24. Son intervention est liée à l'appel reçu au 914. « Après les suspicions dénoncées par les riverains, nous effectuons des enquêtes, suivies par une intervention sur terrain », avance le Général de brigade aérienne Rakotonirina Lala Jacquis, directeur de communication au sein du ministère de la Défense nationale. Actuellement, 5 véhicules sont à la disposition de la Brigade. Les Forces de l'ordre ainsi que les simples citoyens sont donc priés de prêter main-forte à cette Brigade spécialisée. Ainsi, cette lutte contre la propagaton du coronavirus n'incombe pas uniquement aux dirigeants et à l'Exécutif. Toutes les contributions sont les bienvenues, même s'il ne s'agit que d'un simple partage d'information.
En cette période difficile et exceptionnelle que traverse le pays, l'Exécutif souhaite la sérénité et la patience de toute la population. Il incite surtout les concitoyens à respecter les consignes de sécurité ainsi que la discipline adoptée actuellement. La santé publique est en effet victime d'un virus dont le remède n'est pas encore trouvé, mais que les chercheurs du monde entier font tout leur possible pour le trouver.