Publié dans Société

Diffamation et faux témoignage contre la Police - Des suspects actuellement recherchés

Publié le mercredi, 22 avril 2020


Actuellement, la Police recherche des suspects à la suite de la publication d’une vidéo du soi-disant témoignage d’une inconnue concernant cette Force, et qui avait été diffusée à travers  les réseaux sociaux. En réalité, l’on soupçonne qu’il s’agissait d’un faux-témoignage sur les   propos de cette mère de famille que nous voyons sur la photo. Elle aurait dénoncé les agissements supposés de quelques agents de police envers sa propre fille. D’après son affirmation, sa fille  était sur le point d’accoucher. Trois inconnus avaient alors volontairement conduite la concernée à la maternité. Mais en cours de chemin, la Police aurait, selon le même témoignage, arrêté les trois accompagnateurs de sa fille. Par la suite, les Forces de l’ordre les auraient embarqués immédiatement vers un poste de police pour les y placer en garde à vue. Et qu’on ne leur rendra la liberté sous peine d’un paiement d’une caution de 20 000 ariary.
Pourtant, la vérité a  finalement éclaté à la face de la Police dès lors qu’elle a ouvert une enquête sur cette affaire. En effet, l’époux de la parturiente a catégoriquement nié connaître cette inconnue, c’est-à-dire celle qui a témoigné sur cette vidéo. De plus, cette dernière est loin d’être sa belle-mère. Mais il y a pire. Les faits relatés par cette inconnue sur cette vidéo n’ont jamais existé. Et comme ultime preuve de la supercherie et le mensonge de la femme mise en cause, la Police argue que personne n’a été placé en détention policière au commissariat du 7e Arrondissement. Les  images montrant la cellule de détention ou  « violon » pratiquement vide, et qui ont été enregistrées au moment des faits par les caméras de surveillance dudit commissariat, l’attestent.
 Face à cette situation, les hauts responsables au sein de la Police ont promis qu’ils ne croiseront pas les bras. Tous ceux qui ont été impliqués, de loin ou de près, dans la diffusion de ce canular destiné à blâmer uniquement la Police sont actuellement recherchés. Elle reconnaît que les citoyens ont le droit de dénoncer tout ce qu’on peut considérer comme de l’arbitraire de la part des Forces de l’ordre. Mais de là à  les discréditer ouvertement pour le plaisir de diffamer, cela est intolérable, selon les hauts responsables au sein de cette Force.
Franck R

Fil infos

  • Tentative de déstabilisation de la Refondation de la République - Deux étrangers arrêtés
  • Gen Z Madagasikara - Le meeting reporté pour l'instant
  • Lake Village Ivato - Les appartements désormais mués en… cités universitaires
  • Actu-brèves
  • Présidentielle anticipée - La HCC assouplit le délai constitutionnel de 60 jours
  • Loi de Finances 2026 - Quand le budget trahit le renouveau
  • Actu-brèves
  • Hauts emplois de l’Etat - Pluie d’abrogations au ministère des Finances et celui de l’Education nationale  
  • UE- Madagascar - Vers un dégel des certains financements 
  • Actu-brèves

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Souvenir douloureux
    Trois longues décennies après, le poids de la douleur pèse encore sur le cœur ! Le 6 novembre 1995, un implacable incendie réduit en cendres le Palais de Manjakamiadana. Trente ans plus tard, le 6 novembre 2025, la douleur reste vive et brise le cœur des gens notamment ceux ou celles étant originaires de l’Imerina. Une telle précision sert à survoler la susceptibilité des uns et à prendre soin de la frustration des autres. Le « Rovan’ny Manjakamiadana » que le feu a détruit sans pitié servait de domaine royal de l’Imerina. Les rois et reines des Hova, comme aimaient bien les étrangers et surtout les colons l’appeler ainsi, en guise de raillerie, vivaient dans ce Palais et ce depuis Andrianjaka. Certes, avant ce fils de Ralambo qui a investi la colline d’Analamanga qui sera le « Tananan’Iarivo », il y a le Rova d’Ambohimanga, le Rova d’Ambohidrabiby, etc. Le…

A bout portant

AutoDiff