Publié dans Société

Traitement du coronavirus - Les patients en détresse émotionnelle

Publié le lundi, 25 mai 2020

En plus d’un travail débordant, les personnels de santé font également face aux angoisses des patients atteints du Covid-19, lesquelles se traduisent parfois par des réactions émotionnelles incontrôlables. Les personnes testées positives manifestent souvent des symptômes dépressifs  au cours du traitement à l’hôpital, pas seulement à cause du coronavirus mais pour diverses raisons. « Quelques-uns s’enferment dans leur chambre. Il existe ceux qui refusent même de se nourrir. A cela s’ajoutent les patients fondant en larmes, sans parler des violences verbales lancées à l’endroit des personnels médicaux. De telles situations se remarquent toujours à chaque fois que les résultats des tests PCR se révèlent positifs, même après des jours de prise de médicaments », avance un médecin traitant.

« Je crains d’avoir transmis le coronavirus à des membres de ma famille. Je ne les imagine pas être enfermés dans un hôpital pendant une dizaine de jours. Les appels entrants répétitifs pour une enquête épidémiologique présupposant la contamination des sujets contacts se rajoutent à  ces inquiétudes. Aussi, je vis mal l’éloignement avec mes proches dont ma femme et mes enfants. Durant la journée, dans mon esprit se déroulent toutes sortes d’idées noires, et cela à force de ne rien  faire », témoigne un patient actuellement hospitalisé au Centre hospitalier universitaire d’Anosiala. 

A ce niveau, les psychologues et/ou les psychiatres entrent en scène pour gérer l’anxiété liée au coronavirus. Ils interviennent ainsi au niveau des établissements sanitaires en charge des personnes testées positives au coronavirus. Pour ce cas confirmé à Anosiala, un psychiatre de l’Hôpital psychiatrique d’Anjanamasina lui propose, deux fois par semaine, lundi et vendredi, d’une durée de 30 minutes voire une heure, une thérapie de désensibilisation et de retraitement grâce aux mouvements oculaires ou EMDR. L’objectif étant de le déstresser et de lui remonter le moral. « Juste après la première séance programmée vendredi dernier, je 

me sentais déjà apaisé (…) Effectivement, le fait de se retrouver à l’hôpital pour une épidémie virale et contagieuse est très inquiétant au point d’en devenir fou. Heureusement que j’ai amené mon  téléphone connecté à l’Internet pour passer des appels vidéos, ainsi que mon ordinateur portable afin de visionner des films et/ ou des chansons. Contrairement à cela, un patient dans l’autre chambre ne dispose ni de téléphone ni d’un ordinateur. Je le vois toujours cloué au lit ou en train de contempler l’horizon devant sa fenêtre. Evidemment, cette situation favorise la dépression chez les patients », raconte-t-il. 

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Editorial

  • Quid de la précampagne !
    La CENI réagit. L’institution d’Alarobia tire la sonnette d’alarme. Elle rappelle à l’ordre et met en avant la règle du jeu sinon la loi relative à la précampagne, le moment précis avant la campagne électorale proprement dite. Mais d’emblée, une question pertinente se pose « quelle loi ? »Le décret d’application n° 2018 – 640 de la Loi organique n° 2018 – 008 du 11 mai 2018 relative au régime général des élections et référendum et le Code électoral, en particulier, ne fait pas état de manière précise sur les tenants de la précampagne notamment par rapport à la campagne électorale. La délimitation nette entre la précampagne et la campagne manque de visibilité. Le flou et le vague qui prédominent dans le cadre légal donné offrent, de fait, une occasion à certains candidats, apparemment malins, de jouer entre les mailles. Face au laxisme qui prévaut sur terrain de la précampagne…

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