Publié dans Société

Accident meurtrier à Tsarasaotra - L’épouse du conducteur implore la Justice

Publié le mercredi, 08 juillet 2020

Plus d’un mois après l’accident meurtrier ayant coûté la vie à un motocycliste de 54 ans à Tsarasaotra Ivato, le 3 juin dernier, l’épouse du conducteur  en cause et non moins musicien de son état est sorti du silence. Lors d’une rencontre avec la presse devant le tribunal d’Anosy,  hier, la dame a témoigné directement sur les circonstances de l’accident, en tant que passagère. Sans la moindre hésitation, elle a affirmé que la faute n’incombe pas à son mari. Une thèse confirmée également par le témoignage du charretier qui affirme que c’est en le dépassant que le motocycliste est entré en collision avec la voiture du musicien.

 

« A mon avis, le motocycliste n’aurait pas vu du tout la charrette qui a roulé devant lui qu’à proximité, avant de l’emboutir. Le choc fut tel que le la moto s’est encastrée sous la roue avant gauche de notre voiture tandis qu’il fut catapulté au-dessus de notre voiture », narre l’épouse du musicien qui, après avoir bénéficié d’une liberté sous contrôle judiciaire devant le Parquet, a été quelques jours après placé sous mandat de dépôt. Un revirement que l’intéressé et sa famille auraient appris par les médias.

L’épouse du jeune homme enfermé depuis à la prison d’Antanimora demande sa sortie en attendant le procès. « Que les responsables judiciaires entendent un autre son de cloche que celui de la famille du défunt », implore la conférencière.

Franck R.

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Editorial

  • Entre deux bourdes
    Etre le fils d’une ancienne « célébrité politique » et tenter d’exhiber le nom de son père, d’une part, s’aventurer à devenir le premier magistrat de la ville des Mille, de l’autre, relèvent de deux erreurs voire deux bourdes. Entre ces deux erreurs grossières, il faut savoir en profiter pour se frayer le chemin de la victoire. Trois candidats parmi les sept en lice pour conquérir le fauteuil de l’Hôtel de ville d’Antananarivo tentent de « vendre » le nom de leurs pères. Point n’est plus besoin de les citer nommément, on les connait. Ils ont un point commun, aucun d’entre eux n’a eu ou effectué un rôle électif ou une responsabilité quelconque à Antananarivo. Leurs pères respectifs ont été déjà d’une manière ou d’une autre responsables soit étant élus ou étant nommés à Antananarivo-Ville, président du Fivondronampokontany, député ou maire ou au-delà Premier ministre, Chef d’Etat.

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