D’après les sapeurs-pompiers, le malheureux aurait été totalement piégé par les murs de flammes, et n’a plus donc trouvé aucun moyen pour s’échapper de l’enfer. Pourtant, tous ses colocataires ont réussi à se sauver à temps, donc évacuer l’immeuble au moment où le feu et la fumée ont commencé à envahir les lieux, rendant ainsi l’air irrespirable et toute tentative afin de s’y frayer un passage.
Ses proches déplorent le fait que le sexagénaire a eu un problème de tension artérielle, le faisant clouer au lit. Son corps n’a pu être retrouvé par les secours que vers le milieu de la journée d’hier, au rez-de-chaussée. « Il n’y avait plus aucun moyen pour l’identifier tant il ne lui restait plus qu’un morceau de chair calciné, probablement ce qui devait lui rester intact au niveau du ventre », confie une source. Il s’agit d’un des plus violents incendies jamais enregistrés au cours de ces deux dernières décennies dans la Capitale. Outre la mort de cet homme âgé, l’incendie du samedi soir a aussi provoqué la blessure de deux pompiers. Si l’un d’eux manquait d’être au bord d’une asphyxie, un second a cueilli la chute de débris sur lui.
Les sapeurs ont dû lutter avec acharnement pour venir à bout des flammes, qui ne furent littéralement éteintes qu’aux alentours de 2h du matin, hier. De plus, l’important déploiement des moyens avec quatre fourgons-pompes mobilisés et 18 hommes engagés sur le front explique donc cette difficulté particulière des secours pour maîtriser complètement la situation.
Pour le moment, la véritable cause du sinistre n’a pas été élucidée. Cependant, la thèse d’un problème de court-circuit n’a pas été écartée, thèse appuyée par les sapeurs- pompiers, du moins d’après un premier constat.
Franck R.