Publié dans Société

Incendie d’un immeuble à Ambalavao-Isotry - Un homme de 75 ans périt dans les flammes

Publié le dimanche, 12 juillet 2020

Les flammes ont de nouveau semé la mort et la désolation dans le quartier d’Ambalavao-Isotry, la nuit du samedi. Là, c’était une maison à étages occupée par au moins 9 familles différentes,  qui a pris  feu, la détruisant totalement ainsi. Mais il y a pire : l’un de ses occupants, un homme de 75 ans a péri de façon tragique dans le drame. Deux soldats du feu furent blessés, prouvant ainsi l’ampleur du sinistre.

 

D’après les sapeurs-pompiers, le malheureux aurait été totalement piégé par les murs de flammes, et n’a plus donc trouvé aucun moyen pour s’échapper de l’enfer. Pourtant, tous ses colocataires ont réussi à se sauver à temps, donc évacuer l’immeuble au moment où le feu et la fumée ont commencé à envahir les lieux, rendant ainsi l’air irrespirable et toute tentative afin de s’y frayer un passage.

Ses proches déplorent le fait que le sexagénaire a eu un problème de tension artérielle, le faisant clouer au lit. Son corps n’a pu être retrouvé par les secours que vers le milieu de la journée d’hier, au rez-de-chaussée. « Il n’y avait plus aucun moyen pour l’identifier tant il ne lui restait plus qu’un morceau de chair calciné, probablement ce qui devait lui rester intact au niveau du ventre », confie une source. Il s’agit d’un des plus violents incendies jamais enregistrés au cours de ces deux dernières décennies dans la Capitale. Outre la mort de cet homme âgé, l’incendie du samedi soir a aussi provoqué la blessure de deux pompiers. Si l’un d’eux manquait d’être au bord d’une asphyxie, un second a cueilli la chute   de débris sur lui.

Les sapeurs ont dû lutter avec acharnement pour venir à bout des flammes, qui ne furent littéralement éteintes qu’aux alentours de 2h du matin, hier. De plus, l’important déploiement des moyens avec quatre fourgons-pompes mobilisés et 18 hommes engagés sur le front explique donc cette difficulté particulière des secours pour maîtriser complètement la situation.

Pour le moment, la véritable cause du sinistre n’a pas été élucidée. Cependant, la thèse d’un problème de court-circuit n’a pas été écartée, thèse appuyée par les sapeurs- pompiers, du moins d’après un premier constat.

Franck R.

 

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Editorial

  • Déficit de confiance
    Les investisseurs boudent. Apparemment, ils hésitent mille fois et réfléchissent soixante-sept fois avant de débarquer sur la Grande île pour placer sinon fructifier leurs précieux capitaux. La directrice générale de l’Economic development board of Madagasikara (EDBM), Josielle Rafidy, devait avouer récemment et publiquement que les investisseurs, du moins les vrais et potentiellement importants, tardent à venir au pays. L’EDBM est l’agence nationale chargée de promouvoir les investissements à Madagasikara. De ce fait, l’EDBM a pour objectif de renforcer la compétitivité du secteur privé, d’accroître l’investissement privé et étranger direct et d’accompagner les investisseurs. A ce titre, l’EDBM propose des services qui pourraient être utiles aux investisseurs tels que des conseillers spécialisés et un guichet unique dans l’objectif précis de faciliter l’implantation et l’expansion des entreprises. En somme, tout y est pour accueillir, comme il se doit, les investisseurs ayant choisi la Grande île pour placer et pour fructifier leur argent.…

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