Publié dans Société

Accident au Fasan’ny Karàna - Un motocycliste perd sa vie

Publié le dimanche, 12 juillet 2020

Les accidents mortels, impliquant les motos, ne cessent de défrayer la chronique dans la Capitale. Pas plus tard que samedi soir dernier, précisément vers 19h, c’était au tour d’un autre motard de payer de sa vie au cours d’un terrible choc survenu dans le secteur du Fasan’ny Karàna, à Anosizato. En effet, le deux-roues aurait embouti une carriole par l’arrière. Le motard, qui est encore dans la force de l’âge, a encaissé de violents chocs à la fois dans la région de son abdomen et surtout de son crâne. Preuve que le choc lui aurait dû être fatal à cet endroit-là du corps, même que la victime portait un casque, semblait être loin de le protéger convenablement. « L’équipement demeurait vissé à son crâne lorsque les secours l’ont évacué à la morgue», confie un témoin.

 

Les circonstances de la collision demeuraient encore floues, du moins en attendant la version de l’équipe de la Brigade des accidents de la police (BAC) ayant fait le constat. Mais une chose est sûre : le charretier semble indemne, du moins à ce que notre source nous l’a confié. A preuve, ce dernier se serait rapidement éclipsé de l’endroit quelques moments à peine après l’accident. « Actuellement, il reste introuvable », renchérit notre interlocuteur. Comme dans pareille circonstance, le Bureau municipal d’hygiène Isotry ou BMH se charge du transport de la dépouille de la victime à la morgue où elle devra être autopsiée ce jour. De plus, les proches de la victime s’étaient déjà rendus à la morgue pour vérifier et confirmer qu’il s’agit bel et bien de la victime. Sitôt les différentes formalités corollaires à l’autopsie terminées, le malheureux sera inhumé du côté d’Ankazodandy, sa Commune natale.

Les observateurs tirent la sonnette d’alarme après cette succession alarmante et inexpliquée d’accidents ayant provoqué la mort de motocycliste dans la Capitale. Au cours de ces 72 dernières heures, deux d’entre eux ont donc déjà rejoint l’au-delà à la suite de drames à peu près similaires. Pas plus tard que vendredi matin dernier, un autre scootériste a été tué sur le coup lors d’un coup de frein lié au souci du pilote d’éviter une crevasse à Soanierana! Le résultat était catastrophique ! La manœuvre a envoyé valdinguer le deux-roues au sol tout en allant s’encastrer sous un poids lourd, le pilote avec ! La mort fut sans appel.

F.Roland

 

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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