Tout a démarré par une information divulguée sur Facebook le 9 juillet dernier par le suspect à propos de cette affaire. Les faits sont survenus à un check-point à Ampasika. Des agents de la circulation l'y ont verbalisé sous prétexte qu'il ne portait pas de masque, mais surtout aussi pour des irrégularités avérées sur les papiers du véhicule. Du coup, la Police a confisqué les papiers et a enjoint l'automobiliste à la suivre au commissariat d'Itaosy.
Cependant, ce dernier a envoyé un ami à lui à sa place afin de récupérer ses documents au commissariat. Le 9 juillet donc, l'automobiliste en cause a publié ses informations sur Internet comme quoi l'officier en poste au commissariat susmentionné, l'aurait demandé une somme de 72 000 ariary s'il voulait récupérer ses papiers. La publication a surpris la Police, qui a exigé à ouvrir une enquête. De son côté, le commissariat mentionné a nié avoir cherché à soudoyer l'automobiliste. De plus, cette entité a rejeté l'allégation de l'automobiliste à propos de cet officier, qui était loin de le rencontrer en aucune occasion.
Après avoir réussi à attirer l'automobiliste dans ses pièges, la Police a organisé une confrontation entre le concerné et son ami. Ce dernier a donc expliqué que le suspect aurait simplement dénaturé l'information, et que le second a confirmé qu'il n'y eut jamais une quelconque demande de paiement de la part de la Police. « En réalité, c'est moi qui m'étais informé auprès de la Police sur le montant de la contravention à payer, et qu'on m'a expliqué que c'est 72 000 ariary », confie le compagnon du conducteur en question. Et de poursuivre : « Il a déformé tout ce que je lui ai expliqué à propos de cette contravention ». D'ailleurs, l'automobiliste en cause a fini par reconnaître les faits. Le problème, c'est qu'il semble ne pas montrer un empressement pour présenter ses excuses.
Franck Roland