Publié dans Société

Région d'Anosy - Retour au confinement

Publié le vendredi, 17 juillet 2020

20 cas positifs au coronavirus sont enregistrés dans la Région d'Anosy, jeudi dernier. Ceci porte à 56 le nombre de personnes contaminées dans cette localité depuis la découverte de cette pandémie dans le pays, le 22 mars dernier. Face à cette situation, la Préfecture de police a déclaré le retour au confinement total dans cette Région. Selon son communiqué, cette mesure a été prise depuis le 16 juillet en application des décisions du Centre régional de commandement opérationnel (CRCO) Covid-19 de Taolagnaro, en accord avec l'Organe mixte de conception (OMC).

 

Par conséquent, l'enseignement est suspendu pour une durée de 14 jours dans ladite Région. Tous les bars, boîtes de nuit, salles de fête et de karaoké ainsi que les salles de sport et les églises sont de nouveau fermés. Les commerces et les marchés sont clôturés à 15h, sauf pour les services essentiels comme les points de vente de médicaments. Les transports urbains s'arrêtent à 18h, tandis que les transports régionaux prennent fin à 19h.

Les bureaux sont tous fermés à 13h. Selon cet arrêté préfectoral, toutes les entreprises doivent diminuer leur volume de travail et réduire le nombre de leurs employés afin que les barrières sanitaires soient respectées. Dans le cas contraire, l'entreprise risque d'être fermée provisoirement.

Concernant l'entrée et sortie de la Région d'Anosy, elles seront ainsi renforcées à travers les barrages sanitaires. Les trois Districts composant cette Région seront tous concernés par le couvre-feu qui s'étend de 21h jusqu'à 4h du matin.

Les sanctions prévues contre les contrevenants aux autres mesures prises dans le cadre du confinement sont également renforcées. Par exemple, le non-respect du couvre-feu est passible d'une amende de 10 000 ariary et d'une garde à vue de 48 heures, contre des travaux d'intérêt général (TIG) et une garde à vue de 24 heures pour le non-port de masque.

Anatra R.

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Editorial

  • Post – pillage
    Le redressement post-pillage s’organise. Une cellule du genre comité de pilotage se met en place pour étudier au cas par cas et évaluer le cas échéant les besoins en collaboration avec les représentants directs des « sinistrés ». Constatant les dégâts potentiellement dévastateurs et les ruines subies en un coup de vent par les opérateurs, le Gouvernement prend ses responsabilités. Dans les faits, l’Etat va agir en tant que facilitateur dans toutes les démarches auprès des banques ou autres institutions dispensatrices de crédit. Il (l’Etat) prendra en charge en totalité les intérêts bancaires. L’objectif étant de permettre aux opérateurs ou propriétaires victimes de vandale, de braquage ou de pillage de se remettre dans les meilleurs délais.

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