Publié dans Société

Relâchement des habitants d’Alarobia Amboniloha - 15 personnes arrêtées par la Police

Publié le vendredi, 17 juillet 2020

S’il existe un quartier qui fait montre de relâchement par rapport aux mesures liées à l’actuelle crise sanitaire de la pandémie, c’est bien celui d’Alarobia Amboniloha. Une opération policière inopinée déclenchée au cours des 48 dernières heures, le confirme. D’après une source au niveau de la police, 15 personnes ont été alors arrêtées et emmenées au commissariat dans le cadre de cette opération. Une patrouille les avait surpris en train de passer leur temps dans un bar du quartier à une heure où l’établissement est censé fermer. De toute façon, le propriétaire figure dans la liste des personnes embarquées par la Police. Parallèlement, tous les magasins ayant ouvert au cours de cette nuit du jeudi ont été contraints de fermer immédiatement, tandis qu’ordre fut donné à tous les passants encore surpris circuler de regagner sur le champ leurs foyers respectifs.

 

D’après un constat de la Police, Alarobia Amboniloha grouillait encore de monde et d’activités à une heure proscrite. « Au moment où la patrouille de la Police a sillonné le quartier, la plupart des épiceries, des bars sont restés ouverts, et de nombreux badauds se tenaient encore à tous les coins de rue », confie une source policière. Cependant, la vue de ces arrestations relativement massives a produit son effet. Du coup, les gens s’empressaient de rentrer chez eux, laissant ainsi un quartier et ses rues presque entièrement vides.

Face à cette situation, la Police déplore vivement que beaucoup de personnes sont encore loin d’être conscientes du danger lié à cette pandémie. Elles feignent d’adopter le comportement sanitaire exigé lorsque la police est en face d’elles. Pour cette dernière, ce comportement négatif, chez beaucoup de citoyens, expliquerait cette hausse du nombre des décès liés à la pandémie de coronavirus.

Franck R.

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Editorial

  • Date maudite !
    Treize mai, date à effacer ! Ce samedi, jour pas comme tous les autres samedis, 13 mai 1972, date où les mouvements de grève des étudiants grossis par tous les élèves de la Capitale, prenaient une allure radicale, point de non retour, sur l’Avenue de l’Indépendance, devant l’Hôtel de Ville, baptisée désormais Place du Treize mai. Il y a cinquante-trois ans en ce jour du 13 mai 2025, les Forces républicaines de sécurité (FRS) chargeaient à balles réelles les manifestants à Analakely devant l’ancien Hôtel de Ville. Le sang a coulé ! Il y a eu des morts et des morts ! Les choses allaient se précipiter. Pris de panique sinon aux abois, feu Président de la République Philibert Tsiranana enchaînait des décisions qui aboutirent, au final, à la chute du régime PSD. Le Général de Division Gabriel Ramanantsoa, Chef d’ Etat-major de l’Armée prit les rênes du pouvoir suite…

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