Publié dans Société

Traitement du Covid-19 au niveau des CSB II - Les patients toujours insatisfaits !

Publié le mardi, 21 juillet 2020

Ces derniers jours, le traitement des cas symptomatiques au niveau des Centres de santé de base, niveau II (CSB II) devient un sujet polémique sur les réseaux sociaux. Nombreux se plaignent de l’absence des médicaments ou encore de la défaillance, sans parler de la non gratuité du traitement. « Les CSB II ne sont pas censés effectuer des analyses pour identifier si le patient est atteint du coronavirus. Ceci dit, notre attribution porte sur le traitement symptomatique dont le renforcement du système immunitaire avec de la vitamine C.

Si le sujet présente une fièvre, du Paracétamol lui sera prescrit. Le Magné B6 est également offert gratuitement, mais le Covid-Organics n’est pas obligatoire. Il arrive des fois où quelques patients présentent en même temps une angine. En tant que médecins, nous leur demandons de prendre des antibiotiques, d’où la nécessité de s’en procurer à la pharmacie avec un coût supplémentaire », avance un médecin auprès d’un CSB II. Et d’ajouter que ce n’est qu’après l’obtention d’un résultat positif au test PCR qu’un médecin pourrait prescrire d’autres médicaments tant exigés par les patients, et cela en suivant un schéma thérapeutique. 

Selon le directeur de cabinet auprès du ministère de la Santé publique, la gamme disponible au niveau des CBS II pour une prise en charge d’un cas simple comprend de la vitamine C, du magnésium, du Paracétamol ainsi que le Covid-Organics (CVO). L’Azithromycine ou encore l’Hydroxychloroquine ne sont pas affectés à un traitement ambulatoire. Ce qui veut dire qu’ils ne sont nécessaires qu’en cas d’hospitalisation. « On vient de m’informer à l’instant que les CSB II situés à Sabotsy-Namehana ont par exemple bien réceptionné les médicaments. Certainement, il pourrait y avoir une rupture de stock avec le taux de fréquentation très élevé, enregistré dernièrement »,souligne ce responsable auprès du ministère.

Un gestionnaire de stock de médicaments pour un traitement du Covid-19 a par contre  affirmé que l’information qui lui est parvenue stipule que 15 articles de médicaments seront distribués à tous les CSB II pour le traitement d’un sujet présentant des formes symptomatiques simples du Covid-19. « Jusqu’à aujourd’hui (ndlr : hier), l’établissement sanitaire où je suis assigné n’a reçu que 6 articles constitués de vitamine C, Azithromycine, Paracétamol, Magné B6, CVO Pack familial,  Nivaquine. Nous essayons ainsi de traiter les patients avec les médicaments disponibles, sans pour autant être au courant de l’acheminement des articles restants », avance la source. 

K.R. 

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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