Les gendarmes ont intercepté le véhicule à un checkpoint d’Andoharano. Apparemment, il semble n’avoir transporté que des marchandises. Mais grâce à leur flair, les gendarmes sentaient que quelque chose clochait, et ont décidé de fouillé l’intérieur du fourgon. « Effectivement, il y avait bel et bien de la marchandise. Mais à en voir de plus près, nous avons surpris ces personnes qui se cachaient au milieu de la cargaison, de manière à ce qu’on ne puisse les voir au premier coup d’œil », confie cette source auprès de la Gendarmerie. Le conducteur et les convoyeurs risquent gros dans cette affaire. La possibilité d’une amende associée à un retrait probable de licence, sans parler de la mise en fourrière du véhicule serait envisageable. « Le dernier mot appartient à la Justice », se contente d’affirmer notre interlocuteur. Quant aux passagers, ils encourent également des sanctions en relation avec la nature de l’infraction dont on les incrimine, étant donné que la Région Analamanga se trouve en tête pour appliquer les mesures restrictives prévues à freiner la propagation de Covid-19.
Ce n’est pas la première fois que des véhicules suspects ont été ainsi interceptés par la Gendarmerie aussi bien sur cet axe reliant le Nord que dans d’autres. Déjà le 4 juillet dernier, deux autres véhicules de transport ont été mis en fourrière après le constat de même type d’infraction, cette fois sur la RN1. A l’image de la compagnie d’Ankazobe, la Gendarmerie veille bien sur les grands axes du pays, aussi bien de jour comme de nuit. Depuis que les mesures corollaires à la crise sanitaire ont été décrétées, tous les points-clés d’Analamanga dont Ambohibao, Talatamaty, Mandrosoa Ivato, Ankazobe, Ambohimangakely, Ambohimalaza, Ambatolaona, Ampitatafika, Ambatofotsy sont particulièrement surveillés, selon à la fois le commandement et la Circonscription régionale de la Gendarmerie.
Franck R.