Publié dans Société

Transport clandestin de passagers sur la RN4 - 14 personnes devant la Justice

Publié le mercredi, 22 juillet 2020

Belle prise des éléments de la compagnie de Gendarmerie d’Ankazobe vers 22h mardi dernier à Andoharano, quelques kilomètres à l’entrée nord de cette ville, sur la RN4. Ils ont intercepté un fourgon transportant clandestinement 14 personnes en provenance d’Antanimbary à Maevatanàna. Avec l’accord tacite des transporteurs dont le chauffeur et deux convoyeurs, elles ont envisagé de regagner en cachette la Capitale. D’après une source auprès de cette compagnie, les 14 personnes de ce fourgon intercepté ont été d’abord soumises à une audition à la Gendarmerie. Par la suite, elles seront déférées au Parquet de Maevatanàna. Les transporteurs en cause ont expliqué que les passagers sont montés dans le véhicule à Mahatsinjo.

 

Les gendarmes ont intercepté le véhicule à un checkpoint d’Andoharano. Apparemment, il semble n’avoir transporté que des marchandises. Mais grâce à leur flair, les gendarmes sentaient que quelque chose clochait, et ont décidé de fouillé l’intérieur du fourgon. « Effectivement, il y avait bel et bien de la marchandise. Mais à en voir de plus près, nous avons surpris ces personnes qui se cachaient au milieu de la cargaison, de manière à ce qu’on ne puisse les voir au premier coup d’œil », confie cette source auprès de la Gendarmerie. Le conducteur et les convoyeurs risquent gros dans cette affaire. La possibilité d’une amende associée à un retrait probable de licence, sans parler de la mise en fourrière du véhicule serait envisageable. « Le dernier mot appartient à la Justice », se contente d’affirmer notre interlocuteur. Quant aux passagers, ils encourent également des sanctions en relation avec la nature de l’infraction dont on les incrimine, étant donné que la Région Analamanga se trouve en tête pour appliquer les mesures restrictives prévues à freiner la propagation de Covid-19.

Ce n’est pas la première fois que des véhicules suspects ont été ainsi interceptés par la Gendarmerie aussi bien  sur cet axe reliant le Nord que dans d’autres. Déjà le 4 juillet dernier, deux autres véhicules de transport ont été mis en fourrière après le constat de même type d’infraction, cette fois sur la RN1. A l’image de la compagnie d’Ankazobe, la Gendarmerie veille bien sur les grands axes du pays, aussi bien de jour comme de nuit. Depuis que les mesures corollaires à la crise sanitaire ont été décrétées, tous les points-clés d’Analamanga dont Ambohibao, Talatamaty, Mandrosoa Ivato, Ankazobe, Ambohimangakely, Ambohimalaza, Ambatolaona, Ampitatafika, Ambatofotsy sont particulièrement surveillés, selon à la fois le commandement et la Circonscription régionale de la Gendarmerie.

Franck R.

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Editorial

  • Date maudite !
    Treize mai, date à effacer ! Ce samedi, jour pas comme tous les autres samedis, 13 mai 1972, date où les mouvements de grève des étudiants grossis par tous les élèves de la Capitale, prenaient une allure radicale, point de non retour, sur l’Avenue de l’Indépendance, devant l’Hôtel de Ville, baptisée désormais Place du Treize mai. Il y a cinquante-trois ans en ce jour du 13 mai 2025, les Forces républicaines de sécurité (FRS) chargeaient à balles réelles les manifestants à Analakely devant l’ancien Hôtel de Ville. Le sang a coulé ! Il y a eu des morts et des morts ! Les choses allaient se précipiter. Pris de panique sinon aux abois, feu Président de la République Philibert Tsiranana enchaînait des décisions qui aboutirent, au final, à la chute du régime PSD. Le Général de Division Gabriel Ramanantsoa, Chef d’ Etat-major de l’Armée prit les rênes du pouvoir suite…

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