Publié dans Société

Accidents de la circulation - Trois cas spectaculaires en plein confinement

Publié le jeudi, 23 juillet 2020

Comme de nombreux autres pays du monde, le nôtre est confronté à la crise sanitaire liée à la propagation sans précédent du virus du Covid-19. Mais dans la Capitale, la pandémie a les accidents de la circulation comme toile de fond. Ce second fléau semble se multiplier d’un coup.

Au cours des six derniers jours, au moins trois cas, tous spectaculaires, ont été enregistrés dans différents endroits de la ville, et dont les conséquences sont lourdes car ils ont fait des victimes collatérales. A commencer par la collision survenue dans la journée d’hier à Analakely où une jeune motocycliste a payé le plus lourd tribut lorsqu’un 4x4 l’y a percutée. La victime qui se trouvait dans un état critique était évacuée d’urgence dans un centre de soins de la Capitale. Dans la nuit du mercredi dernier, un véhicule de l’Armée venant d’Ivato, et qui faisait office d’une ambulance pour la circonstance, a fait une sortie de route pour terminer sa course folle contre une habitation. Les dégâts sont importants. Cependant, l’on ne déplore aucun décès,  mais plutôt des blessés.  Une perte de contrôle chez le conducteur, phénomène lié à la situation occasionnée par le crachin, rendant ainsi la chaussée glissante, en serait une explication.  Le véhicule militaire en question devrait  évacuer d’urgence une personne souffrante à l’hôpital luthérien lorsque l’accident l’a guetté à un virage à Ambohibao. 

Toujours  au cours de cette même nuit, un 4x4 Toyota Fortuner a fait une embardée avant de terminer sa course folle sur un flanc. L’on ne parle plus des dégâts. Seule consolation, l’on ne déplore aucun décès dans cet accident, selon l’information. Pour le moment, la cause n’a pas été encore élucidée. Inutile de rappeler la terrible collision survenue au cours du week-end dernier à Antanimena,  entre deux véhicules tout-terrain dont l’un appartenant au centre opérationnel anti covid-19. Le choc était tel que les véhicules avaient été projetés plusieurs mètres l’un de l’autre. Là aussi, l’on n’a signalé aucun décès malgré l’extrême gravité des heurts.

Cette situation n’a pas laissé le ténor de la Brigade des accidents (Bac) de la Police à Tsaralalàna de marbre. Récemment, le commissaire commandant ladite brigade a particulièrement lancé une mise en garde aux automobilistes. « Il leur faut éviter l’excès de vitesse. Et surtout, il ne faut pas prendre le volant quand on est alcoolisé car cela risque d’entraîner des conséquences dramatiques sur autrui », déclare-t-il. Face aux motocyclistes, il déplore que beaucoup d’entre eux n’ont pas de permis mais circulent encore. Toujours à l’endroit des motards, il a insisté sur l’importance du port du casque tout en évitant l’excès de vitesse. Enfin, les piétons sont exhortés à marcher uniquement sur le trottoir, et que les charretiers doivent équiper les véhicules de catadioptre et apprendre le code de la route. 

Franck R.

Fil infos

  • Concertation nationale - Le ministère d’Etat chargé de la Refondation toujours pas pleinement opérationnel
  • Actu-brèves
  • Actu-brèves
  • Présidence de la Refondation - Les 4 hauts conseillers à traiter comme des Chefs d’Etat
  • Assemblée nationale - Une séance d’interpellation dominée par les doléances locales
  • Madagascar Airlines - Aucun pilote à bord
  • Assemblée nationale - Le Gouvernement dévoilera mardi son Programme général de l’Etat
  • Actu-brèves
  • Evêques de Madagascar - Mise en garde contre la vengeance et la violence
  • Infrastructures de la JIRAMA - Plusieurs sites stratégiques sous haute surveillance
Pub droite 1

Editorial

  • Vulgaire face-à-face
    C’est encore loin, très loin le « renouveau » ou « refondation », c’est selon. Annoncé avec tam-tam sur les stations de radio et de télévision nationales ou même privées, le face-à-face entre le Gouvernement et les députés de l’Assemblée nationale devait avoir lieu le lundi 17 novembre. En réalité, cinq membres du Gouvernement ont été convoqués par les élus du peuple à savoir les ministres des Travaux publics, de la Santé publique, de l’Education nationale, de l’Energie et des Hydrocarbures, de l’Eau, de l’Hygiène et de l’Assainissement et de la Décentralisation. En tout, six départements clés autour desquels s’articule le bon déroulement du quotidien du peuple. Jusque-là, rien de répréhensible ni d’objection ! C’est un droit constitutionnel prévu par la loi fondamentale que les représentants du peuple « convoquent » des membres de l’Exécutif et cela afin de rendre compte des stratégies que lesdits ministres convoqués entendent entreprendre afin…

A bout portant

AutoDiff