Publié dans Société

Meurtre d'une fillette à Mahajanga - La population sur le qui-vive

Publié le lundi, 03 août 2020

Pour le moment, l'homme pointé du doigt d'avoir assassiné la petite Adriana (7ans) à Ambohimandamina, à Mahajanga, est encore introuvable. Cette affaire risque d'être explosive en cas d'arrestation du suspect, étant donné aussi que c'est la première fois qu'un drame de ce genre s'y produit, confie une source. Sur place, l'atmosphère est déjà électrique du fait que les Majungais sont impatients de voir le fugitif être épinglé. « A Mahajanga, les mots justice populaire sont fréquemment sur les lèvres ».

A cet égard,  verra-t-on alors l'éventualité d'un transfert du suspect vers une autre localité que la Cité des fleurs au cas où les Forces arriveraient à mettre la main sur lui ? Seul le lendemain nous apportera la réponse. Pour le moment, on ne sait pas grand-chose de lui. On ignore son activité professionnelle. Pour de nombreux habitants de Mahajanga, il n'y a qu'une certitude : il a empoisonné sa petite voisine de quartier à Tsararano avant de l'éliminer de façon inhumaine. Une allégation rejetée par la Police.

D'après une information récente, l'homme aurait pris la fuite pour rejoindre une autre localité de la Région Boeny où il devait se cacher aujourd'hui. En attendant que les Forces de l'ordre l'épinglent, elles doivent élargir leur champ de manœuvre pour tenter de retrouver les traces du fugitif. D'après une information de la Région, les Forces l'ont récemment recherché jusqu'à Marovoay. Mais en vain ! « Les allégations comme quoi le fugitif était pris, sont erronées. L'heure est encore à la recherche alors que les Majungais commencent à s'impatienter », confie une source.

En attendant l'évolution de la situation sur le terrain, c'est l'épouse du concerné qui paie, du moins du point de vue enquête. En effet, cette femme est soumise à un interrogatoire dans les locaux de la Police à Mahajanga, depuis samedi dernier.  Pourtant, rien n'a encore filtré de ces procédures, du moins au cours des 48 dernières heures. « Les enquêteurs sont avares de propos à cet égard. Ils semblent ne pas s'empresser de fournir le moindre renseignement pour révéler l'évolution de leurs investigations », continue celle-ci.

Franck R.

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Editorial

  • De la visibilité !
    A en croire au nième « Fanambarana » émanant des militaires cette fois-ci relayé par les médias publics et certaines chaînes privées et partant du Palais d’Etat d’Ambohitsorohitra, le pays change de dirigeants au sommet de l’Etat. Le colonel Michaël Randrianirina, chef du CAPSAT (Corps d’administration des personnels et des services de l’armée de terre), devient Chef d’Etat, en lieu et place de Rajoelina Andry Nirina. Jusque-là, le commun des mortels semble gober l’information inédite sans pouvoir réagir ni émettre son avis. D’ailleurs, on ne l’a pas demandé ! Tellement l’évolution de la situation tourne à une vitesse supersonique qu’on est un peu dépassé par les évènements. Jusqu’à hier, les acteurs directs, militaires, les députés et la Haute Cour constitutionnelle, tentaient de lever les voiles pour donner le moindre de lumière. Les concitoyens au même titre que les analystes et observateurs attendent et même exigent de la visibilité. Entre «…

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