Publié dans Société

Village Voara Andohatapenaka - Les personnels de santé réclament leur indemnité de risques

Publié le mardi, 04 août 2020

Un mois après l'opérationnalisation du Centre de dépistage situé au Village Voara Andohatapenaka, les membres du personnel, constitués notamment par des médecins, paramédicaux bénévoles, internes, personnels de l'administration, chauffeurs réclament leur  indemnité de risques. « Nous avons appris que nos collègues de la section essais cliniques,  travaillant dans la même enceinte que nous et ayant pris le service en même temps que nos équipes de prélèvement, ont déjà perçu leur part de prime. Chaque agent de sécurité aurait obtenu une somme de 400 000 ariary. Quant aux médecins, un montant d'un million d'ariary leur aurait été respectivement octroyé », martèle Jacquelin, porte-parole des revendiquants au Village Voara.

Et d'ajouter que même leurs confrères exerçant auprès des Centres hospitaliers universitaires Joseph Raseta Befelatanana (CHU-JRB) et Joseph Ravoahangy Andrianavalona (CHU-JRA), ainsi que ceux exerçant au sein des hôpitaux Manarapenitra n'ont reçu aucune prime depuis le mois de mars dernier. « Certes, nous nous sommes engagés à sauver des vies. Par contre, nous nous estimons être en plein droit de réclamer nos primes de risques », souligne ce représentant qui n'est autre qu'un des chauffeurs d'ambulance.  

Ultimatum de deux jours.

« Nous ne traiterons plus que les cas graves après 48 heures si aucun responsable ne se manifeste face à nos revendications ». C'était le message lancé par ces travailleurs de la santé, présents à Andohatapenaka hier. D'après leurs explications, environ 300 personnes s'y rendent quotidiennement afin de passer un prélèvement. Leur prise en charge est assurée par environ 40 personnels actifs avec un tour de 4. Ces derniers travaillent 4j/7 et ont droit à une pause de trois jours. Malheureusement, en cas de demande  d'arrêt de travail pour diverses raisons, une menace d'affectation leur est adressée, ont-ils avoué hier.

Le ministère de la Santé publique (MINSAP) a réagi face à cette demande en convoquant les concernés, hier dans l'après-midi. A l'issue de cette rencontre, le directeur de cabinet auprès du MINSAP, docteur Lamina Arthur, a affirmé que ce problème est en cours de résolution. « Une liste mentionnant les bénéficiaires a déjà été envoyée à la Présidence de la République dont la demande va bientôt aboutir », a-t-il précisé. 

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Editorial

  • L’ordre public
    Un précieux bien public à protéger, un trésor national à haute valeur ajoutée en somme, un patrimoine immatériel à sauvegarder, l’ordre public caracole en tête des priorités qu’il faille avoir sous contrôle en premier lieu. Dans un pays où l’ordre public est absent en ce sens qu’il glisse vers l’anarchie, il ne peut pas y avoir une chance d’aboutir à la réussite. Dans un pays où le trouble dans tous ses états prédomine, la sérénité part en fumée et la confiance disparait. L’ordre public, la sérénité et la confiance, trois en un, garantit le développement. Comme tout trésor, l’ordre public en abrégé OR car il s’agit réellement de l’or, se cherche et se préserve précieusement.

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