Et d'ajouter que même leurs confrères exerçant auprès des Centres hospitaliers universitaires Joseph Raseta Befelatanana (CHU-JRB) et Joseph Ravoahangy Andrianavalona (CHU-JRA), ainsi que ceux exerçant au sein des hôpitaux Manarapenitra n'ont reçu aucune prime depuis le mois de mars dernier. « Certes, nous nous sommes engagés à sauver des vies. Par contre, nous nous estimons être en plein droit de réclamer nos primes de risques », souligne ce représentant qui n'est autre qu'un des chauffeurs d'ambulance.
Ultimatum de deux jours.
« Nous ne traiterons plus que les cas graves après 48 heures si aucun responsable ne se manifeste face à nos revendications ». C'était le message lancé par ces travailleurs de la santé, présents à Andohatapenaka hier. D'après leurs explications, environ 300 personnes s'y rendent quotidiennement afin de passer un prélèvement. Leur prise en charge est assurée par environ 40 personnels actifs avec un tour de 4. Ces derniers travaillent 4j/7 et ont droit à une pause de trois jours. Malheureusement, en cas de demande d'arrêt de travail pour diverses raisons, une menace d'affectation leur est adressée, ont-ils avoué hier.
Le ministère de la Santé publique (MINSAP) a réagi face à cette demande en convoquant les concernés, hier dans l'après-midi. A l'issue de cette rencontre, le directeur de cabinet auprès du MINSAP, docteur Lamina Arthur, a affirmé que ce problème est en cours de résolution. « Une liste mentionnant les bénéficiaires a déjà été envoyée à la Présidence de la République dont la demande va bientôt aboutir », a-t-il précisé.