Publié dans Société

Ecoles catholiques - Une évaluation à la place des examens de passage

Publié le mardi, 04 août 2020

Chaque élève dans les classes intermédiaires passera par une évaluation avant d’être admis. Avec la suspension voire la clôture prématurée de l’année scolaire 2019-2020 à cause de la propagation du coronavirus dans le pays, toutes les écoles, collèges et lycées n’ont pas l’occasion de réaliser des examens de passage, contrairement aux universitaires qui ont pu utiliser les nouvelles technologies pour passer les épreuves. Face à cette situation, chaque élève devra passer devant un conseil de classe pour une évaluation. D’après le père Jules Ranaivoson, de la Direction nationale des écoles catholiques (DINEC), le bulletin de notes distribué au premier trimestre, ainsi que les devoirs et la participation aux cours suffisent pour connaître si l’élève redouble ou est admis en classe supérieure. Effectivement, les mesures d’accompagnement seront renforcées durant la prochaine année scolaire.

 

En contrepartie, les parents devront s’acquitter des 10 mois de frais de scolarité. D’après toujours le père Jules, une facilité de paiement sera proposée aux parents, selon l’accord entre les deux parties. Ainsi, à cause de la crise sanitaire dans laquelle chaque ménage est confronté, les écoles catholiques n’ont pas prévu une hausse des frais de scolarité. « Même si la prochaine année scolaire est prolongée jusqu’à 11 mois ou même plus, les conditions de paiement des frais de scolarité ne changent pas », soutient-il.

Année scolaire officiellement close

Cependant, vu la situation actuelle qui ne permet pas aux établissements de continuer l’enseignement, une réunion des personnels s’est tenue pour le collège Saint-Michel à Amparibe. A travers une lettre adressée aux parents des élèves, l’année scolaire 2019-2020 est officiellement close. La révision pour les classes d’examen reprendra selon l’évolution de la situation, tandis que les élèves dans les autres classes intermédiaires seront admis automatiquement, c’est-à-dire « zéro » redoublement.

Cependant, d’après le recteur du collège, le père Randrianaivo Jean de Dieu, davantage de temps sera consacré pour terminer le programme et assurer un accompagnement pour chaque élève, et cela afin de combler les vides laissés par la pandémie de coronavirus. Néanmoins, tous les arriérés devront être payés avant la rentrée de la prochaine année scolaire pour pouvoir compléter le budget de fonctionnement de l’établissement. Aucune date n’est encore prévue pour la nouvelle rentrée, le calendrier de l’inscription et la réinscription.

Comme cette école catholique, bon nombre d’écoles privées non confessionnelles ont déjà clôturé l’année scolaire.

Anatra R. 

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Editorial

  • Entre deux bourdes
    Etre le fils d’une ancienne « célébrité politique » et tenter d’exhiber le nom de son père, d’une part, s’aventurer à devenir le premier magistrat de la ville des Mille, de l’autre, relèvent de deux erreurs voire deux bourdes. Entre ces deux erreurs grossières, il faut savoir en profiter pour se frayer le chemin de la victoire. Trois candidats parmi les sept en lice pour conquérir le fauteuil de l’Hôtel de ville d’Antananarivo tentent de « vendre » le nom de leurs pères. Point n’est plus besoin de les citer nommément, on les connait. Ils ont un point commun, aucun d’entre eux n’a eu ou effectué un rôle électif ou une responsabilité quelconque à Antananarivo. Leurs pères respectifs ont été déjà d’une manière ou d’une autre responsables soit étant élus ou étant nommés à Antananarivo-Ville, président du Fivondronampokontany, député ou maire ou au-delà Premier ministre, Chef d’Etat.

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