Publié dans Société

Rumeurs sur le décès d’Henri Ratsimbazafy - "Je me porte très bien" dixit le chanteur

Publié le vendredi, 07 août 2020


« Je me porte très bien, malgré quelques malaises quotidiennes », avance le chanteur Henri Ratsimbazafy, hier, durant un entretien au téléphone. Il a avancé que ces rumeurs l’ont attristé et choqué, lui et sa famille. L’artiste a même soutenu que certains veulent devenir des acteurs, mais ne savent pas maîtriser l’art. « Certes, il est nécessaire de plaisanter. Mais ce genre de blague est de très mauvais goût », avance-t-il. Ces propos touchent le plus profond de son âme. Néanmoins, il ne pense pas porter plainte contre qui que ce soit. D’ailleurs, pour lui, ces rumeurs n’ont aucun impact sur son statut. « Elles ne pourront pas détruire mon image devant mes fans et la population malagasy », rigole-t-il.
En rappel, hier dans la matinée, des publications annonçant la disparition d’Henri Ratsimbazafy et des condoléances à l’égard de ces fans et familles ont fait le tour des réseaux sociaux. Une mauvaise nouvelle qui a attristé tout le monde, vu le nombre de commentaires reçus. Mais quelques minutes après cette publication, les membres de sa famille ont démenti l’information, également sur les réseaux sociaux.
« Colporteurs de fausses informations, enlevez de votre mur sur facebook que mon père est mort et remplacez par " une longue vie pour lui " », riposte l’une des filles de Dear Henri,  Zo-Hely Ratsimbazafy, très remontée par cette annonce. « S’il vous plaît, arrêtez cette sale rumeur sur Henri Ratsimbazafy. Il se porte bien », tonne de son côté le beau-frère du chanteur de « Lamba blanc ». Des artistes sont montés également au créneau pour condamner avec véhémence ces fausses informations. « Recouper vos informations avant de publier quoi que ce soit. Le grand frère Henri Ratsimbazafy est en pleine forme », implore le chanteur Rija Ramanantoanina.
Malgré le renforcement de la loi sur la cybercriminalité, la divulgation de fausses nouvelles est devenue une pratique courante sur les réseaux sociaux. La population ne sait plus différencier la vérité avec la désinformation. A plusieurs reprises, des artistes et personnalités du pays ont été victimes des rumeurs annonçant leur décès.
Recueillis par Anatra R.

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Editorial

  • Traque aveugle (II) ?
    Nous revenons à la charge. Au risque d’être taxé d’entêté, il nous est impossible de ne pas revenir sur le thème précédent (« Traque aveugle » du 14 /11 /25) afin d’interpeller vivement ce que nous appelions, au final, de traque aveugle à l’encontre des entités de productions appartenant à des nationaux et laisser, non-inquiétés, certains ressortissants étrangers souvent naturalisés malagasy aux pratiques douteuses. Des voix commencent à s’élever et finissent par remonter en surface. Ces voix discordantes inondent la toile et dénoncent : « pourquoi s’acharne-t-on sur certains rares Gasy, capitaines d’industrie, en laissant « en paix » les … autres ! Suivez mes yeux ! Lors de la première édition de la « Traque aveugle » du 14 novembre 2025, on était amené à capter l’attention du public sur certaines opérations militaires, des fois, musclées qui sont en fait, de source avisée, des perquisitions officielles. On différencie difficilement…

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