Publié dans Société

Ministère de la Santé publique - Recrutement d'un millier de personnels soignants

Publié le lundi, 10 août 2020

En attente d'une décision d'affectation. Le nombre de paramédicaux à Madagascar est encore faible par rapport au nombre d'habitants. Le pays a annuellement besoin de 2 000 nouveaux paramédicaux pendant 5 ans pour combler ce manque d'effectifs. Afin de remédier à ce problème, le ministère de la Santé publique, dans un communiqué publié dimanche dernier, a annoncé le recrutement d'un millier de paramédicaux, au titre des postes budgétaires de 2019.  

En effet, le recrutement de 809 personnels soignants, dont 159 médecins et 650 paramédicaux fonctionnaires est en cours  de finalisation, tandis que les 159 autres dossiers composant 78 médecins spécialistes et 81 médecins généralistes se trouvent actuellement au niveau du ministère du Travail, de l'Emploi, de la Fonction publique et des Lois sociales. Concernant le recrutement d'agents pour renforcer le personnel administratif, ce dossier est déjà bouclé. La remise des décisions d'affectation à leur propriétaire n'attend plus qu'eux afin qu'ils puissent rejoindre leur poste respectif.

Ainsi, ce communiqué d'avancer que pour les 600 paramédicaux sortant de l'Institut de formation inter-régionale des paramédicaux (IFIRP) et les 50 autres sortant de l'Institut  national de la santé publique et communautaire (INSPC), il ne reste plus qu'une signature et ils auront entre leurs mains la lettre relative à leur décision d'affectation.

Outre ce recrutement annuel du ministère de la Santé publique, d'autres recrutements de médecins et de paramédicaux sont encore en cours dans le cadre du programme d'amélioration des résultats nutritionnels, financé par la Banque mondiale. Ceux qui seront embauchés seront d'abord contractuels pour une durée d'un an renouvelable. Leur recrutement en tant que fonctionnaires se fera au terme du contrat du ministère avec ledit projet.

Recueillis par Anatra R.

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Editorial

  • Désagrément séculaire
    Antananarivo, la ville basse, vit tous les ans les difficultés humainement gênantes dues aux caprices des eaux en période de pluie. En 1610, quand le Roi Andrianjaka, le demi-frère d’Andriatompokoindrindra, se décida de déménager le chef-lieu de son royaume d’Ambohimanga, à Analamanga, il ne comptait pas, à jamais d’ailleurs, s’installer sur la vaste plaine de Betsimitatatra mais il choisit le site d’une colline hautement perchée surplombant ladite plaine. Un choix délibéré et assumé ! Notons qu’Analamanga n’était pas un lieu inhabité. A son arrivée, des occupants s’y installaient déjà : les Vazimba. Ces derniers y vivaient paisiblement. Au moment où les guerriers – éclaireurs envoyés par le souverain d’Ambohimanga frappèrent à la porte, les Vazimba, premiers occupants de la Colline bleue n’ont pas déployé de la résistance. Ils obtinrent en revanche l’assurance de pouvoir se déménager à Antehiroka.

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