Publié dans Société

Plan d'urgence contre le coronavirus - Un financement de 1,5 milliard d'ariary octroyé à la CUA

Publié le mercredi, 12 août 2020

Antananarivo est actuellement le foyer épidémique du coronavirus. Outre le Gouvernement, la Municipalité joue un rôle primordial dans la protection et l'appui à la population. En mars dernier, confrontée à l'urgence sanitaire et sociale, la Commune urbaine d'Antananarivo (CUA) a développé un plan d'urgence dans le contexte lié à cette pandémie, intégrant des aspects de protection sociale et de communication, en plus des domaines logistiques. D'après la constatation de l'Agence française de développement (AFD),  partenaire de la CUA dans le cadre de ce projet, l'augmentation substantielle des cas positifs depuis la deuxième quinzaine de mai pourrait faire craindre un emballement qui incite à agir au plus vite.

Par conséquent, il est important de l'accompagner dans la mise en œuvre des actions relatives au secteur Eau, Assainissement et Hygiène, incluse dans la composante du plan d'urgence dédiée à la gestion des épidémies, inondations et glissement de terrain.

Dans ce contexte, un financement à hauteur de plus de 1,5 milliard d'ariary est débloqué par l'AFD. Cela s'inscrit dans le cadre du programme intégré d'assainissement de la ville d'Antananarivo dont la finalité est d'améliorer les conditions de santé et de vie des habitants d'Antananarivo. L'agence de mise en œuvre de cette action, Positive Planet International apporte également un appui financier à cette réponse, dans le cadre de son projet « quartiers précaires » pour un montant total de 70 000 euros, tandis que la CUA apporte sa contribution dans le financement des travaux à Haute intensité de main d'œuvre (HIMO), portant sur l'assainissement des quartiers - à hauteur de 10 000 euros.

L'action pour une durée de 12 mois cible les 192 « Fokontany » à Antananarivo. L'initiative va  porter sur l'intensification de la sensibilisation de la population tananarivienne aux modes de transmission de la pandémie et aux gestes barrières à adapter afin de limiter la transmission du virus, la dotation des structures en charge de l'assainissement dans les « Fokontany », la réalisation des activités de prophylaxie, la fourniture d'un appui d'urgence à la population affectée par la maladie, ainsi que des équipements de protection individuelle pour tous les acteurs.

Anatra R.

Fil infos

  • Ve Sommet de la COI - Mobilisation exceptionnelle des Forces de l’ordre
  • Actu-brèves
  • Décès du Pape François - Andry Rajoelina salue la mémoire d’un homme de paix
  • Intégration régionale - Andry Rajoelina plaide pour la libre circulation dans la COI
  • Visite d'Etat d'Emmanuel Macron à Madagascar - Des signatures d'accords en perspective
  • Trafic de tortues protégées - Un député et ses complices envoyés à Tsiafahy
  • Route des Hydrocarbures - Fin du chantier avant les fêtes de Pâques
  • Actu-brèves
  • Visite du Président Macron à Madagascar - L’Opposition malgache se couvre de ridicule
  • Projets stratégiques - Le Japon injecte plus de 65 milliards d’ariary à Madagascar

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Problématique nationale ?
    La Grande île manque d’eau ! Contradictoire ! L’eau, cet élément le plus précieux parmi les quatre essentiels pour la vie, à savoir la terre, l’air, le soleil et évidemment l’eau, semblerait nous faire défaut en ces temps-ci ? Pour en devenir une problématique nationale. Le conditionnel est de rigueur. Quelque part, on doute sur la pertinence de la chose. On confond, semble-t-il, la situation naturelle du pays avec les dysfonctionnements de la compagnie nationale JIRAMA et du département de l’eau sur la gestion de cet élément indispensable à la vie. En fait, ce n’est pas l’eau qui manque, c’est la gestion rationnelle qui fait défaut. On n’est pas dans les pays du Golfe où l’océan du sable domine l’environnement ou en plein désert du Sahara où l’eau n’existe pas. Certes, il y a le grand Sud où les pluies se font rares, mais de là à dire que l’eau…

A bout portant

AutoDiff