Publié dans Société

Drame à Ambodivona - Un octogénaire périt dans un incendie

Publié le lundi, 17 août 2020

Vers 6h hier matin, un incendie a éclaté dans le quartier d’Ambodivona, plus précisément dans les parages de la station-service Galana, touchant ainsi deux bâtiments dont l’un servant comme un établissement scolaire privé. Le sinistre a fait une victime, en la personne d’un homme âgé de 85 ans. Le malheureux se trouvait dans son appartement se trouvant à l’étage supérieur de l’un des bâtiments, lorsque les flammes l’ont pris au piège. Les observateurs s’étonnent du fait de la rapidité du feu pour atteindre cet endroit-là, haut perché de sa maison. Personne n’a donc pu secourir cet homme âgé au moment de l’alerte. Effectivement, il y avait d’autres personnes présentes à l’intérieur de ces bâtiments au moment du drame. Mais elles ont pu se sauver à temps lorsque le sinistre a éclaté.

Quant aux dégâts, ils sont particulièrement lourds. Les flammes ont complètement ravagé les salles de classe situées au rez-de-chaussée de l’un des bâtiments touchés.  De même, la cabane accolée à cette construction était réduite en cendres. Enfin, l’autre construction en dur semble être mieux épargnée. Les dégâts observés sur les lieux, semblent être plutôt minimes eu égard à l’ampleur apparente des flammes.

Cependant, les secours ont été assez rapides. Quelques minutes à peine après l’alerte, les fourgons-pompes des sapeurs-pompiers, au nombre de cinq, ont déjà pointé sur place. Malheureusement, ces derniers ont dû se heurter à un problème d’un tout autre ordre. Ils ont éprouvé le plus grand mal à se frayer un passage dans le secteur, exiguïté du chemin conduisant vers l’endroit du sinistre oblige !

Pour l’heure, l’origine du drame n’a pas été encore élucidée. Toutefois, des bruits circulent comme quoi un court-circuit en serait le responsable. Une thèse qui  - pour le moment - n’a été confirmée, ni infirmée par cette source auprès des pompiers. « Il appartient à la Police de mener une enquête à ce propos. Notre mission se cantonne uniquement à combattre les flammes », précise cette source. 

Franck R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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