Publié dans Société

« Tsinjo Fameno » de la CNaPS - Emprunts accordés pour plus de 24 000 employés

Publié le lundi, 24 août 2020

Une semaine de souscription et de traitement. Les dossiers d’emprunts effectués par 128 sociétés ont pu être validés par la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNaPS). Le Président de la République Andry Rajoelina l’a souligné dimanche soir, lors de son intervention à la chaîne nationale. D’après le Chef de l’Etat, 24 213 employés ont déjà bouclé  leurs dossiers pour les emprunts. 6,4 milliards d’ariary sont destinés pour ce faire. La distribution du « Tsinjo Fameno » se fera à partir de cette semaine, selon toujours les informations données.

Parmi les bénéficiaires de ce prêt exceptionnel figurent plus de 10 000 employés des entreprises franches ainsi que des enseignants des écoles privées, y compris les établissements confessionnels. A cela s’ajoutent les salariés œuvrant dans les domaines du tourisme, de l’hôtellerie et de la restauration ou encore ceux des transports, parmi les prioritaires. Des employés de l’Alliance française et d’Air Madagascar ont également déposé des dossiers pour en bénéficier. Il en est de même pour les travailleurs issus d’autres secteurs, à l’exemple de ceux de l’industrie et des services. Le budget destiné pour la mise en œuvre de cette prestation pourrait couvrir jusqu’à 200 000 employés.

Des centaines d’appels par jour

Le site web de la CNaPS est changé en portail où les employeurs peuvent s’informer et se souscrire pour l’obtention du « Tsinjo Fameno » depuis la semaine dernière. En plus du site web, les employeurs et employés peuvent bénéficier d’un appui sur Facebook ou encore par mail ou par téléphone. « La ligne indigo 565 pour les abonnés de Telma ou le  034 22 005 65 pour ceux des autres opérateurs reçoivent quotidiennement des centaines d’appels, demandant plus d’informations et de détails sur le prêt », souligne Alain Ratsimbaharison, directeur de la communication au sein de la Caisse. Ce prêt exceptionnel est accordé pour les employés issus des sociétés en règles vis-à-vis de la Caisse, c’est-à-dire inscrites à la CNaPS depuis au moins janvier 2019 et ayant réglé les 4 trimestres de cotisation, sans arriérés. De nombreuses sociétés dépositaires de dossiers n’ont pourtant pas pu effectuer la déclaration nominative de salaire (DNS) ou n’ont pas pu verser comme il se doit leurs cotisations. « Ces entreprises doivent d’abord régler leur situation avant de bénéficier de l’emprunt spécial », renchérit ce responsable.

Rappelons que le « Tsinjo Fameno » étant une prestation spéciale de la CNaPS, sur proposition du Président de la République, pour venir en aide aux employés du secteur privé, en détresse depuis la crise liée à la Covid-19. Chaque emprunteur pourra toucher une somme équivalente à son salaire mensuel, variant entre 200 000 et 500 000 ariary. Le remboursement se fera sans intérêt à partir de janvier jusqu’en décembre 2021.

Recueillis par Patricia Ramavonirina

Fil infos

  • Conjoncture - Départ surprise du président de la CENI
  • Actu-brèves
  • Assemblée nationale - Trois nouveaux groupes parlementaires en gestation
  • ACTU-BREVES
  • Première autoroute de Madagascar - Remise aux calendes grecques
  • Actu-brèves
  • Autoroute Tana–Toamasina - Le projet en suspens
  • Actu-brèves
  • Gouvernement - Un mois après, des ministres encore méconnus
  • Futures élections - Mise en place d’un nouveau cadre juridique électoral inclusif et consensuel

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Concertation nationale
    Sauf contretemps de dernier moment, la concertation nationale démarre ce jour, mercredi 10 décembre. Le colonel Michaël Randrianirina, Chef de l’Etat, l’a annoncé publiquement la semaine passée. Elle devait s’étaler sur les 24 mois à venir. Apparemment, les cinq colonels à la magistrature suprême de l’Etat envoient un message clair à la Nation et à la Communauté internationale qu’ils entendent respecter le délai imparti de deux ans annoncé sur la Place du 13 Mai et confirmé dans les déclarations officielles ou solennelles. Le Président de la Refondation de la République avec à ses côtés les quatre colonels, Hauts conseillers de la République, s’engage à organiser une concertation nationale qui devait durer deux ans au cours de laquelle sera question de l’échafaudage de l’ossature de la Refondation nationale dont les travaux se trouveront sous la houlette des quatre chefs d’église du FFKM. Un défi pharaonique et un pari de titan !…

A bout portant

AutoDiff