Publié dans Société

Viol d’une jeune fille psychiquement instable - Un employé du palais de justice bientôt devant le Parquet

Publié le dimanche, 30 août 2020

Sauf imprévu, un portier du palais de justice à Anosy devra être déféré au Parquet, soit ce jour, soit mardi prochain. Motif : il devra répondre de ses actes devant le procureur pour son incrimination pour viol et séquestration. La victime : une jeune fille de 17 ans, qui est donc finalement saine et sauve après l’annonce de la brève période de sa séquestration, mais qui présente surtout une instabilité psychique. C’est du moins le développement de cette affaire quelques heures après son arrestation à Sabotsy-Namehana où le suspect a ramené sa victime dans cette localité où elle réside, une fois son forfait supposé accompli.

 

Tout a commencé vendredi après-midi dernier à Andohatapenaka après qu’un internaute ait publié sur Facebook la mésaventure de cette jeune femme. Dans sa publication, il a raconté que la victime semblait ne pas être très lucide. D’ailleurs, celle-ci a erré dans un endroit de ce quartier et sa présence a provoqué un attroupement. C’était dans ces circonstances que le portier du Tribunal, était entré dans la danse. Il figurait également parmi les curieux qui ont voulu voir de près cette fille. Mais à la différence de ces derniers, le suspect était venu en moto. « Il a ainsi proposé à la jeune personne de la ramener au Commissariat de 67 Ha, en prétextant le fait qu’il soit un employé du Tribunal », relate une source policière. Sur ce, l’internaute, avec une autre personne qui était en sa compagnie, se méfiant des agissements de cet inconnu, ont décidé de le suivre jusqu’au Commissariat de police.

Effectivement, ce que le facebooker a redouté, semblait se produire. Car au lieu de suivre l’itinéraire menant au bureau de la Police, la moto transportant le suspect et sa victime a bifurqué plutôt à Ampasika. Depuis, on n’a plus retrouvé les traces de ces derniers. Pour en avoir le cœur net, l’internaute et son compagnon ont donc décidé de se rendre immédiatement au Commissariat.

Sitôt informée sur cette situation, la Police a ainsi démarré les investigations. Celles-ci l’ont finalement conduite sur les traces du suspect et de la victime à Sabotsy-Namehana. « Il y avait déjà un moment où les parents de cette jeune fille l’avaient recherchée après l’une de ses disparitions. Cela a donc permis de savoir où elle est domiciliée », confie une source policière. Après son arrestation, l’audition du suspect a permis d’apprendre de sa propre bouche qu’il n’a jamais conduit la victime au Commissariat comme il l’a promis devant les curieux à Andohatapenaka. Car au lieu de cela, il l’a emmenée avec lui à Antaninarenina, vendredi soir. Et ce n’est que le lendemain matin que la Police l’a donc finalement épinglé à Sabotsy-Namehana. Un constat fait ultérieurement a révélé des traces d’un viol sur la victime. Affaire à suivre.

Franck R.

Fil infos

  • Concertation nationale - LES RECOMMANDATIONS D’UN CITOYEN D’AMBATONDRAZAKA
  • Détention de Rinah Rakotomanga - Son avocate dénonce des dessous politiques
  • Actu-brèves
  • Loi de finances - Nouveau huis clos des députés
  • Monastère de Mahitsy - Au cœur du silence bénédictin
  • Employés du Groupe Sodiat - « Laissez-nous travailler ! »
  • Immunité - La société civile dénonce la protection accordée aux inspecteurs des impôts et des douanes
  • Nominations de préfets et de chefs de Districts - Le Syndicat des administrateurs civils répond à la polémique
  • Groupe Sodiat - 4000 employés et familles étranglés
  • Conseil des ministres - Près de 150 nominations aux hauts emplois de l’Etat

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Traque aveugle (II) ?
    Nous revenons à la charge. Au risque d’être taxé d’entêté, il nous est impossible de ne pas revenir sur le thème précédent (« Traque aveugle » du 14 /11 /25) afin d’interpeller vivement ce que nous appelions, au final, de traque aveugle à l’encontre des entités de productions appartenant à des nationaux et laisser, non-inquiétés, certains ressortissants étrangers souvent naturalisés malagasy aux pratiques douteuses. Des voix commencent à s’élever et finissent par remonter en surface. Ces voix discordantes inondent la toile et dénoncent : « pourquoi s’acharne-t-on sur certains rares Gasy, capitaines d’industrie, en laissant « en paix » les … autres ! Suivez mes yeux ! Lors de la première édition de la « Traque aveugle » du 14 novembre 2025, on était amené à capter l’attention du public sur certaines opérations militaires, des fois, musclées qui sont en fait, de source avisée, des perquisitions officielles. On différencie difficilement…

A bout portant

AutoDiff