Publié dans Société

Examen du CEPE - Les résultats publiés dans une semaine

Publié le mardi, 01 septembre 2020

Un grand soulagement pour les parents et les candidats à l’examen pour l’obtention du Certificat d’études primaires élémentaires (CEPE). Cependant, les épreuves d’hier ne concernaient que les ex-Provinces d’Antananarivo et Antsiranana. D’après l’organisation émanant du Gouvernement, les autres Régions ont leur propre calendrier quant au déroulement de ce premier examen officiel. Pour ces ex-Provinces sus-mentionnées, après tant d’inquiétude et d’angoisse sur le maintien ou pas de la session 2020, les épreuves se sont déroulées dans le calme.

 

D’après le ministre de l’Education nationale, Sahondrarimalala Marie Michelle, durant sa visite aux centres d’écrit du Collège d’enseignement général (CEG) de 67ha et d’Antanimbarinandriana, les résultats du CEPE seront publiés dans une semaine, comme à l’accoutumée. Et pour cette année, le Gouvernement autant que son département ministériel ont uni leurs efforts afin de payer à temps les indemnités des vacataires.

Les conditions dans lesquelles les candidats ont passé l’examen ont été dures, mais la joie exprimée sur leurs visages ont témoigné la paix, malgré une longue attente. D’ailleurs, bon nombre de familles ont profité de cette occasion pour faire une sorte de pique-nique durant l’heure de déjeuner et d’encourager leurs progénitures, frères et sœurs.

Par ailleurs, tout au long des épreuves, le respect des barrières sanitaires comme le port du masque et le lavage des mains a généralement été suivi dans tous les centres d’examen. Et comme promis, tous les candidats sans exception ont reçu chacun un cache-bouche.

 Outre les candidats qui ne sont arrivés que quelques minutes après l’appel, l’histoire d’un petit garçon inscrit au CEG d’Analamahitsy a fait le tour des réseaux sociaux. En effet, ce dernier s’est trompé de centre d’examen et ne s’en est pas rendu compte qu’une fois ses parents partis. Avec tant de professionalisme, les Forces de l’ordre ayant assuré la sécurité au centre dudit CEG d’Analamahitsy l’ont ramené au centre adéquat où il devait se présenter. Heureusement, le petit bonhomme était arrivé à temps a pu participer convenablement aux épreuves. Un autre incident s’est également produit à Antanimena. En effet, deux candidats n’ont pas pu trouver leurs parents à midi et ce sont les Forces de l’ordre qui ont payé leur déjeuner.

Anatra R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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