Publié dans Société

RN 7 et RN 1 - Drames pour les motocyclistes, 3 morts en une journée

Publié le mardi, 01 septembre 2020

C'était une effusion de sang dans la journée d'hier sur deux de nos routes nationales. Trois personnes, encore jeunes, tous ayant voyagé sur des motos, ont ainsi perdu leur vie dans des accidents survenus dans des circonstances effroyables. C'était le cas à Ambatolampy, sur la RN 7 lorsque la moto qui a transporté ces deux membres d'une famille domiciliée dans cette dernière du Vakinankaratra, était entrée violemment en collision avec un camion semi-remorque appartenant à une entreprise locale de fabrication de boissons gazeuses.

Des témoins parlent d'un choc frontal. Résultat : les deux hommes âgés de 27 et de 35 ans qui étaient sur le deux-roues, ont succombé presque sur le coup, du moins selon une source locale au sein de la Gendarmerie. « L'accrochage est survenu en plein virage. On ignore encore ce qui était réellement arrivé pour tenter de comprendre la raison ayant poussé la moto à se fracasser sur le mastodonte, précisément sur la partie avant droite de ce dernier », précise cette source.

Pendant que les enquêteurs essaient de déterminer la cause réelle du drame, il existe une certitude. Les victimes ont quitté Ambatolampy pour rejoindre la Capitale lorsque le destin en a décidé autrement. Quant au camion, il venait d'Antananarivo. Sitôt après le drame, les gendarmes ont embarqué le chauffeur vers leur poste. « Il s'agit d'une mesure ayant visé à le protéger d'une éventuelle colère des habitants, notamment du côté des proches des défunts », renchérit-elle. La Gendarmerie affirme ne pas être en mesure de s'exprimer davantage sur ce sujet, l'enquête étant en cours.

Parallèlement à cela, un autre drame s'est également produit, cette fois sur la route Digue de Fenoarivo, sur la RN 1. Là-bas, c'est une passagère d'une moto, âgée de 25 ans, qui a été tuée à cause d'une terrible chute et d'autres chocs. En revanche, sa sœur cadette qui a 22 ans, celle qui a conduit l'engin, fut blessée. D'après l'explication d'une source locale auprès de la Gendarmerie, la pilote aurait perdu subitement le contrôle alors que la moto a été lancée à toute vitesse. « Des témoins affirment l'avoir vue sérieusement déstabilisée tout en faisant des zigzags, faisant éjecter ainsi la pauvre jeune femme contre un talus longeant le côté de la chaussée », rapporte la même source. La victime aurait donc succombé sur le coup. Sa dépouille avait été par la suite transportée à la morgue de Fenoarivo pendant que les enquêteurs tentent d'apporter un éclaircissement sur ce terrible accident.

Franck R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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