Publié dans Société

Agression mortelle à Ouagadougou - Une ressortissante malagasy succombe sous les balles d’un assaillant

Publié le mardi, 29 septembre 2020

Scène à la fois violente et meurtrière en plein cœur d’Ouagadougou, Capitale du Burkina Faso, lundi dernier. Un assaut de bandit a fait une victime, un ressortissante malagasy. Les tristes faits sont survenus   au carrefour avenue Kanazoé, vers 10 heures du matin. D’après des sources convergentes, la malheureuse venait de faire un retrait à la banque, et elle était déjà dans sa voiture, donc prête à partir, lorsque l’assaillant était subitement entré en action. 

Dans un enchaînement de gestes, l’agresseur aurait brisé la vitre du véhicule pour s’emparer de son sac. Mais loin de croiser les bras, la victime a résisté tout en se cramponnant sur son sac. Du coup, l'assaillant a décidé d’utiliser les grands moyens pour parvenir à son funeste objectif. Il a ouvert le feu sur la Malagasy, la touchant mortellement ainsi. Sitôt son crime consommé, le bandit a pris la poudre d’escampette non sans qu’il n’ait mis la main sur le sac de la victime. Or, il n’y avait que son dossier de prêt à l’intérieur de l’objet.

 Bien que l’identité de la victime n’ait pas encore été  connue, il existe une certitude : elle fut géologue et a travaillé pour le compte d’une société minière dans ce pays africain. Il s’agit d’un cas d’agression fatale, l’un des rares, ayant coûté la vie à une compatriote résidant à l’étranger, notamment sur le continent africain, sauf bien sûr des militaires d’origine malagasy en opération, et qui ont perdu leurs vies à la suite d’un acte terroriste. Les agressions de nationaux existent bel et bien à l’étranger, mais pas au point de leur faire perdre systématique la vie. C’était bien le cas en France vers fin juillet dernier lorsqu’un policier a attaqué violemment un adolescent de 16 ans à Besançon. La victime a été accusée d’outrage et de menace de crime à l’encontre d’une personne dépositaire de l’autorité, selon un quotidien du pays. Enfin, c’est plutôt l’inverse qui se produit, car dans la majorité des cas, ce sont des Malagasy résidant à l’étranger qui ont été inculpés de meurtre.

Franck R. 

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Editorial

  • Souci national
    L’équipe nationale de football, les Barea, touche le fond. Soit ! Un fait, une réalité que personne ne contredit point. Pas besoin d’une longue démonstration par A + B pour le constater. Il suffit de voir, d’écouter et de lire pour s’en rendre compte. Situation catastrophique qui défraie la chronique. En fait, notre Onze national devient un problème national, une honte nationale. Bref, un souci national que même les moins fervents au ballon rond en parlent.Le dernier match des Barea contre nos voisins les Cœlacanthes au cours duquel l’équipe nationale concéda la plus lourde des défaites avec un à zéro balaie définitivement nos espoirs. Un échec qui confirme le classement de la CAF comme quoi Madagasikara se trouve derrière les Comores. La « Grande terre », le dernier de la classe, est l’ombre d’elle-même !Le sport, la grande fenêtre qui ouvre un pays vers le monde extérieur, un tremplin qui…

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