En fait, 11 défis restent non corrigés malgré la fin de la compétition, le 25 septembre dernier. Pourtant, l’équipe malagasy a fait ses preuves durant ces challenges effectués lors du regroupement au CEFOM. Nous gardons espoir, même si être au 4è rang est déjà un exploit avec 190 pays participants », avance Adrienne Irma Rabemanantsoa, l’un des 2 coachs de l’équipe.
Avec le thème « connecting communities », tous les challenges et compétitions se sont faits 100% en ligne et à distance durant le FGC 2020, à cause de la pandémie de la Covid-19. Les 5 membres de la Team ont participé aux compétitions chez eux, à Antananarivo et à Antsirabe, du 27 juin au 3 septembre dernier. Il a fallu le soutien entier du ministère de la Communication et de la Culture (MCC) pour arriver à leur regroupement dans la Capitale depuis le 4 septembre jusqu’au terme du concours.
Soutien des partenaires et de la population
« Nous avons bénéficié d’une prise en charge complète du MCC, que ce soit pour l’hébergement, la restauration, le transport et la logistique. De plus, les jeunes ont pu bénéficier d’une meilleure connexion et d’une bonne concentration en étant réunis dans un même et seul endroit. D’un autre côté, le travail d’équipe s’est amélioré, tout comme le coaching avec les présentiels », rappelle Mendrika Nomenjanahary Razananiriana, l’un des coachs. « Personnellement, j’ai gagné en réseautage national et international ainsi qu’en communication et en créativité, sans parler des expériences acquises », ajoute Cynthia Ambinintsoa, une des membres de l’équipe. Le séjour à Antananarivo a également été bénéfique pour la Team, avec le soutien et la collaboration de divers partenaires. A cela s’ajoute le soutien permanent de la population, des internautes sur les réseaux sociaux ou encore de la diaspora malagasy aux Etats-Unis.
A titre de rappel, Madagascar a pu participer au FGC depuis sa première édition en 2017. Ce concours international initié par l’association First vise à susciter la passion des jeunes du monde entier pour les Sciences, la technologie, l’ingénierie et les mathématiques (STEM). C’est une manière de les inciter à réveiller leur talent et leur créativité dans la robotique, et les aider à travailler plus. Pour le pays, l’association « STEM 4 GOOD » veut inspirer les jeunes à découvrir et à acquérir les compétences nécessaires pour créer des solutions technologiques innovantes aux grands défis du futur.
Patricia Ramavonirina