Publié dans Société

Insécurité alimentaire dans le Sud - Des vivres acheminés !

Publié le jeudi, 01 octobre 2020

Une bonne nouvelle. Après l’alerte lancée sur les réseaux sociaux, tous les acteurs concernés se sont mobilisés. Leur priorité a été d’y acheminer des aides d’urgence alimentaire. Différentes images partagées sur Facebook entre autres démontrent que les autorités locales avec l’aide de l’Etat ont déjà distribué des vivres notamment du riz aux communautés locales. Dans un communiqué publié également par le Programme alimentaire mondial (PAM), une assistance d’urgence à 150 ménages représentant 750 personnes dans les Fokontany de Marovahatse et Ifotaka a été apportée. Des vivres composés de riz, de haricot, de l’huile et de farine de maïs/soja fortifiée en vitamines et minéraux y ont été distribués. 

Mentionné dans le communiqué relatif au Conseil des ministres, le Président de la République Andry Nirina Rajoelina s’y rendra prochainement. Il en profitera pour renforcer les besoins alimentaires de la population locale. Cette visite permettra aussi de déterminer des projets concrets et des infrastructures qui résoudront ce problème alimentaire frappant régulièrement le Sud de la Grande île. Mais précédant cette descente, des équipes y sont déjà opérationnelles depuis lundi dernier. 

18 Communes sont actuellement frappées par l’insécurité alimentaire dans le Sud de Madagascar. Selon la précision du Conseil des ministres de mercredi dernier, 11 d’entre elles sont classées zones rouges. Ces localités sont situées dans des endroits très enclavées. 

A titre de rappel, le dernier document cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC), publié par le Gouvernement et ses partenaires datant d’avril 2020, avait estimé que 1,6 million de personnes dans le Grand Sud auraient des difficultés d’accès à la nourriture à cause de la sécheresse. Parmi elles, 500 000 personnes ont besoin d’assistance urgente. En plus des effets de la sécheresse, les restrictions liées à l’épidémie de Covid-19 aggravent la situation en limitant l’accès des ménages aux aliments diversifiés sur les marchés locaux. Le PAM a ainsi prévu d’assister 300 000 personnes à travers des distributions de vivres ou d’espèces pour sauver des vies et protéger les moyens d’existence des ménages. Il s’agit d’une supplémentation nutritionnelle pour prévenir la malnutrition aigüe et une assistance alimentaire pour la création d’actifs productifs.   

K.R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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